L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le dosage des métanéphrines libres urinaires est très performant pour le diagnostic du phéochromocytome
Le phéochromocytome est une pathologie rare, potentiellement mortelle, dont le traitement chirgurgical permet la guérison. Un diagnostic fiable de l'hypersécretion hormonale est donc crucial. Des études récentes ont souligné l'intérêt du dosage des métanéphrines plasmatiques libres mais la valeur des métanéphrines urinaires libres accessibles par technique HPLC-ECD n'a pas été évaluée.
Dans cette étude rétrospective les valeurs diagnostiques de différents dosages hormonaux réalisés chez 159 patients pendant une période de 4 ans ont été comparées. Pour 25 d'entre eux, l'existence d'un phéochromocytome a été confirmée par histologie ou par fixation au MIBG (méta-iodo-benzylguanidine) en cas de métastases (n=5) ; dans les cas négatifs un suivi d'au moins 2 ans était disponible.
Les dosages effectués ont comporté :
- métanéprines libres urinaires sur 24h
- catécholamines urinaires sur 24h
- VMA (Acide vanilmandélique) urinaire sur 24h
- catécholamines plasmatiques totales
Le dosage des métanéphrines libres urinaires a permis d'identifier tous les patients atteints de phéochromocytome, donnant une sensibilité de 100 %. Les catécholamines urinaires n'ont pas fait le diagnostic dans 4 cas/25 donnant une sensibilité de 84 %, le dosage du VMA urinaire n'a pas reconnu 7 cas/25 donnant une sensibilité de 72 % et les catécholamines plasmatiques ont échoué à détecter 5 cas/21 donnant une sensibilité de 76 %. Il n'y a eu que 7 faux positifs parmi 123 patients indemnes de phéochromocytome avec le dosage des métanéphrines libres urinaires soit une spécificité de 94 % ; la spécificité était de 99 % pour les catécholamines urinaires, de 96 % pour le VMA urinaire, de 88 % pour les catécholamines plasmatiques. L'établissement des courbes ROC a confirmé la supériorité du dosage des métanéphrines libres urinaires par rapport aux autres méthodes diagnostiques. Un point négatif affectant ce dosage concerne les interférences en rapport avec la prise de paracétamol qui a été responsable pour cet essai de 8 % des résultats ininterprétables.
Cette étude met en évidence la supériorité du dosage des métanéphrines libres urinaires sur les catécholamines plasmatiques ou urinaires ainsi que sur le VMA urinaire pour le diagnostique de phéochromocytome. Une étude prospective devra confirmer ces résultats.