L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Conduite à tenir devant un sepsis
Conduite à tenir devant un sepsis
La septicémie est un état infectieux grave qui peut se manifester par :
A- Un Syndrome Inflammatoire de Réponse systémique ‘SIRS’ :
Il n’est pas spécifique d’une infection, c’est une réponse de l’organisme à toutes formes d’agressions (Physiques, chimiques, biologiques…). Il se manifeste par le dérèglement d’au moins 2 de ces composantes hémodynamiques :
• La température qui est soit >38°c soit <36°c.
• Le pouls qui est >120/mn.
• La FR qui est >20/mn.
• Le taux de Leucocytes qui est soit >12000/mm soit <4000/mm .
B- Un sepsis :
C’est l’association d’un SIRS et d’une infection lente et localisée.
C- Un sepsis grave :
C’est un SIRS associé à une infection sévère. Il se manifeste par des troubles viscérales et circulatoires soit une
hypotension (chute de plus de 40mmHg).
D- Un choc septique :
C’est un sepsis grave dont l’hypotension n’est corrigible ni par un remplissage vasculaire ni par les drogues inotropes positives. Le pronostic est alors sérieusement compromis.
I- Conduite à tenir devant le sepsis grave : >>> Quand pense-t-on au sepsis ? (Malade en consultation).
• Devant une porte d’entrée évidente à l’examen.
• Devant des frissons (qui sont dus à une adaptation brutale au décalage thermique produit par la décharge bactérienne).
• Devant une fièvre élevée.
• Devant des sueurs.
• Devant des troubles de la conscience.
• Devant des signes évocateurs comme l’ictère…
• etc.
Les frissons, la fièvre et les sueurs sont la traduction respective du début, du pic et de la fin de la décharge bactérienne systémique.
>>> Comment confirmer le sepsis ?
• Par l’examen clinique à la recherche :
> D’une splénomégalie (inconstante).
> D’une porte d’entrée (cutanée…) et de localisations métastatiques secondaires.
• Par les examens biologiques et biochimiques :
> Hémocultures répétées et plus ou moins espacées (pour augmenter les chances d’isoler le germe).
> Prélèvements au niveau de la porte d’entrée (ECBU pour les urines, ponction de furoncle pour la peau…).
• Par les examens radiologiques : Echographie, radiologie standard, scanner…etc.
>>> Que faire en terme de conduite thérapeutique ? (Suivant la gravité)
• Eviter le choc septique (état de choc, hypotension) par un abord veineux ou un remplissage vasculaire.
• Considérer le terrain (diabète, cardiopathies…) et l’état des fonctions vitales.
• Corriger la tachypnée, drainer les localisations bilatérales pulmonaires et pleurales.
• Corriger l’atteinte neuro-méningée par une intubation (déréglemente des centres vitaux).
• Corriger l’atteinte rénale par la conservation de la diurèse ou par la dialyse…
• Entamer l’antibiothérapie.
• Drainer la porte d’entrée et les localisations métastatiques.