L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La GUN, une gingivite plus grave que les autres !!
Introduction :
La GUN est une des maladies parodontales nécrosantes appelée autrefois maladie de Vincent ou gingivite ulcéro_necrotique aigue (GUNA) ! C’est une ulcération nécrotique des tissus parodontaux superficiels dont Le stress constitue un facteur prédisposant.
Elle est récidivante d’où la nécessité d’une hygiène bucco_dentaire stricte, un contrôle périodique !
Etiopathogénie :
C’est L’association d’un facteur local direct déclanchant (la plaque bactérien) et un facteurs local favorisant et un facteur général prédisposant (HIV, trouble nutritionnel, carence vitaminique, un trouble métabolique,le tabac ,le stress.. )
Le stress un facteur prédisposant ?
La double action du stress sur le comportement de l’individu est traduite par une négligence de l’hygiène bucco-dentaire donc une accumulation bactérienne et une tendance à une consommation excessive du tabac, d’alcool plus une mauvaise diététique
Le stress par sa magie agit sur l’axe hypothalamohypophysaire et sur les médullo- et corticosurrénales, favorise la sécrétion de substances qui entraînent des nécroses tissulaires observées dans la gingivite ulcéronécrotique
La microbiologie de cette maladie parodontale :
La flore sous gingivale est caractérisée par la présence de bacilles à Gram négatif, anaérobies stricts (Prevotella intermedia et Fusobacterium nucleatum),
De spirochètes (Treponema sp.) et des Selemonasn sp.
Comment se manifeste-elle ??
La GUN marque la triade : gingivorragie, douleurs gingivale et un décapitation des papilles associées à des signe généraux
Cliniquement :
-l’atteinte peut intéresser une dent, un groupe de dents ou toute la cavité buccale.
- la lésion débute par un érythème qui va évoluer en un oedème puis vers l’ulcération et enfin la destruction et la nécrose, le siège principal se situe au niveau des papilles qui vont être décapités.
Aspect clinique caractéristique d’une gingivite ulcéronécrotique localisée au secteur mandibulaire antérieur avec
décapitation des papilles sous forme de cratères interproximaux
- décapitation des papilles inter dentaires recouvertes d’un enduit (grisâtre) d’odeur fétide.
- des adénopathies.
- le malade peut également se plaindre de sensation de malaise.
- anorexie, certains malades peuvent accuser des pertes de poids rapides
- un goût métallique dans la bouche.
-halitose
-fièvre.
-Dans les formes graves on peut retrouver des ulcérations labiales et linguales, un processus de déstruction progressif de la gencive attachée et des structures parodontales sous-jacentes.
Evolution de la GUN
. En l’absence de traitement, elle peut évoluer vers une nécrose complète des tissus osseux et musculocutanés dans un tableau infectieux sévère aboutissant le plus souvent au décès : il s’agit alors du noma
Le Noma est une maladie caractérisée essentiellement par une ulcération extensive, le plus souvent unilatérale, débutant au niveau des gencives et s'étendant aux lèvres et à la joue. L'ulcération atteint couramment les muscles sous-jacents laissant une plaie béante qui fait souvent apparaître les os.
Publié par hammar
le octobre 25 2009 19:45:45 ·
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Le traitement de la GUN consiste en une détersion des lésions avec la polyvidone iodée ou l’eau oxygénée, et un détartrage ultrasonique des surfaces dentaires en rapport avec les lésions. Ce débridement permet d’enlever la plaque bactérienne visible, les débris mous et les tissus nécrosés lorsqu’ils sont présents. L’irrigation par la polyvidone iodée (Bétadine®), par ses propriétés anesthésiques et antiseptiques, est recommandée lors de la procédure de débridement . Des instructions d’hygiène sont ensuite données ainsi qu’une prescription d’antiseptique à base de la chlorhexidine en bain de bouche, d’un antalgique, et d’une antibiothérapie à base d’amoxicilline ou de métronidazole à raison de 250 mg, 3 fois par jour pendant 3-5 jours. Cette courte durée d’antibiothérapie est encore plus justifiée chez le patient HIV qui présente le risque de candidos. Après le débridement initial, d’autres visites sont recommandées pour enlever entièrement la plaque et le tartre, et pour évaluer l’évolution de l’infection (l’antibiothérapie pourra être poursuivie au-delà des 3 jours si les signes persistent). Le patient doit aussi avoir des instructions sur le contrôle de plaque, des conseils concernant l’arrêt du tabac et l’importance du stress .
Le traitement d’urgence du cas clinique a débuté par une détersion des lésions nécrotiques, et un débridement aux ultrasons des surfaces dentaires en rapport avec les lésions. Des instructions d’hygiène ont été données suivie par une prescription de la chlorhexidine en bain de bouche, ainsi qu'une antibiothérapie à base de métronidazole à raison de 750 mg par jour. La patiente est revue 5 jours après et une autre séance de détartrage a été réalisée
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Le traitement d’urgence du cas clinique a débuté par une détersion des lésions nécrotiques, et un débridement aux ultrasons des surfaces dentaires en rapport avec les lésions. Des instructions d’hygiène ont été données suivie par une prescription de la chlorhexidine en bain de bouche, ainsi qu'une antibiothérapie à base de métronidazole à raison de 750 mg par jour. La patiente est revue 5 jours après et une autre séance de détartrage a été réalisée