L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les péricoronarites
Douleur vive dans la dent et la gencive de la troisième molaire? Haleine fétide ?certaine limitation de l’ouverture buccale ? Otalgies intenses ?
Ça ressemble dans les symptômes à un accident d'évolution de la dent de sagesse.
La péricoronarite est l’un des accidents d’éruption de la dent de sagesse, extrêmement fréquente.
C’est l’inflammation du sac péricoronaire et de la fibromuqueuse adjacente survenant au cours de l’éruption de la dent dans la cavité buccale.
Trois formes peuvent être observées: la péricoronarite congestive, la péricoronarite suppurée et la forme chronique.
• La péricoronarite congestive :
Symptomatologie :
Une Symptomatologie est plus exacerbée que celle rencontrée lors des accidents de dentition :
- Un Trismus (limitation de l’ouverture buccale) + /- sévère
- Douleur spontanée de la région rétromolaire.
- on observe une muqueuse rouge, oedématiée, laissant apparaître une partie de la couronne de la dent de sagesse
- La pression : douloureuse et peut faire sourdre un liquide sérosanglant.
Les empreintes des cuspides de la dent antagoniste peuvent être Observées sur ce capuchon muqueux.
Radiologiquement :
La radio permet une précision de la morphologie de la dent, sa position, son rapport avec le nerf dentaire inférieur (dds inférieure), son enclavement aussi La situation des autres DS.
Evolution :
L’évolution est variable : soit l’accident guérit avec la mise en place de la dent sur l’arcade ; soit se constitue un des tableaux suivants.
• La péricoronarite suppurée :
Succède à la péricoronarite congestive, ou constitue l’épisode inaugural. Le sac péricoronaire est le siège d’une infection.
Symptomatologie :
-Douleurs plus intenses, qui deviennent
insomniantes, avec otalgies violentes.
- Un trismus, une dysphagie, une gêne à la mastication et parfois une fébricule.
Malgré le trismus, on peut observer une muqueuse rouge, oedématiée jusqu’au pilier antérieur et au sillon gingivojugal.
- Il existe une adénopathie régionale douloureuse.
La pression extrêmement douloureuse du capuchon muqueux laisse sourdre un liquide purulent. Chaque accident permet à la dent de se dégager un peu plus lorsqu’il régresse ou bien évolue vers la chronicité.
• La péricoronarite chronique :
Les douleurs s’atténuent, avec quelques périodes de réchauffement qui sont parfois traitées médicalement sans geste sur la porte d’entrée. Une adénopathie sous-maxillaire est fréquente, indolore. Dans cette forme, il existe une suppuration chronique du sac
péricoronaire entraînant une fétidité de l’haleine.
Évolution :
-Les péricoronarites s’accompagnent habituellement d’adénopathies.
-Ces accidents peuvent se compliquer de cellulites aiguës qui évoluent au niveau du carrefour oropharyngé.
-Peuvent être une menace grave pour la liberté des voies aériennes.
La pericoronarite peut s’accompagner d’un accident muqueux (ulcération, gingivostomatite,)
• Traitement :
La péricoronarite nécessite des soins locaux comportant des bains de bouche antiseptiques. Prescription d’antalgiques, des antibiotiques. L’indication d’avulsion de la dent causale est posée à froid.
Référence :
EMC dentisterie ,EMC stomatologie.
Publié par hammar
le novembre 18 2009 00:29:52 ·
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comme dhabitude