L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
La mesure et l'évaluation des paramètres vitaux font partie intégrante des missions des Infirmiers. Elles sont incluses dans le décret 2004-802 du 29 juillet 2004 intégrant le décret dit « de compétence » au code de la santé publique.
Article R 4311-2
Paragraphe 2 De concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de leur prescription.
Article R4311-5
Paragraphe 19 Recueil des observations de toute nature susceptibles de concourir à la connaissance de l'état de santé de la personne et appréciation des principaux paramètres servant à sa surveillance : température, pulsations, pression artérielle, rythme respiratoire, volume de la diurèse, poids, mensurations, réflexes pupillaires, réflexes de défense cutanée, observation des manifestations de l'état de conscience, évaluation de la douleur.
Acte consistant à mesurer les volumes urinaires émis par unité de temps. La diurèse se mesure généralement par heure, par douze heures ou par vingt quatre heures. En plus de l'aspect quantitatif, cette surveillance doit également prendre en compte l'aspect qualitatif des urines (aspect, couleur, odeur).
But :
La mesure de la diurèse est un élément d’évaluation de la fonction rénale excrétrice du patient.
Cette évaluation vise généralement deux objectifs :
Le patient urine spontanément dans un récipient prévu à cet effet. Le contenu du récipient est conservé ou mesuré à chaque miction. La mesure doit commencer après la dernière miction connue. Par exemple si la mesure s'effectue sur 24H à partir de 19H, le patient sera invité à uriner à 19H. Cette première miction ne sera pas prise en compte pour la mesure. Si les urines sont conservées dans un bocal gradué, ce dernier doit être nominatif et pouvoir fermer hermétiquement.
Miction appareillée :
Lorsque des mesures précises sont nécessaires (diurèse horaire), ou que les mictions spontanées sont impossibles, la façon la plus fiable d'obtenir des valeurs sûres est d'utiliser une sonde urinaire. La pose de la sonde urinaire ne sera pas abordée ici. Toutefois, il faut savoir que la sonde urinaire est un tuyau creux et souple inséré dans l'urètre assurant une perméabilité entre la vessie et un récipient stérile. Les urines sont ainsi recueillies sans intervention volontaire du patient. L'alternative intéressante pour disposer de mesures fiables en limitant les complications infectieuses liées aux dispositifs invasifs est l'étui pénien. A condition toutefois que le patient soit capable d'émettre spontanément ses urines.
La quantité : Se mesure en millilitres. La diurèse normale estimée chez un homme est d'environ 30 à 60ml/h. Ce chiffre est variable en fonction des apports directs et indirects. En fonction du type de surveillance, le relevé peut être horaire ou plus espacé.
La qualité : La couleur normale de l'urine fraîchement émise va du jaune pâle au jaune intense. Cette couleur est consécutive à un pigment qui résulte de la destruction de l'hémoglobine des érythrocytes ; l'urochrome. Plus l'urine est concentrée en urochrome, plus elle sera jaune vif. La couleur des urines peut varier de façon physiologique en fonction de la quantité émise (en général, urines claires = peu concentrées), des aliments, des médicaments (bleu de méthylène, certains antibiotiques). Les urines émises sont normalement stériles et claires. En cas d'infection bactérienne (mais pas seulement), elles peuvent être troubles. L'urine fraîche ne dégage pas d'odeur particulière.
- Les urines rouges sont consécutives à des étiologies diverses. La plus courante est la présence de sang dans les urines. L'hématurie visible à l'œil nu, dite macrocytaire est décelée lorsque le débit d'hématies est supérieur à 300 000 éléments/min. En fonction des subtilités de la coloration, le praticien peut déterminer la partie du rein atteinte ou la pathologie sous-jacente (glomérule, néphron, rhabdomyolyse, hémolyse intravasculaire...).
- L'ingestion de Betteraves chez certaines personnes (environ 15%) provoque également l'émission d'urines rouges. Cette coloration est due à un pigment rougeâtre, la bétalaine.
- La coloration rouge des urines peut aller du rose pâle au brun coca-cola.
- L'urine blanche (rare) est consécutive à un apport important en phosphates ou en graisses (couleur laiteuse). On parle dans ce dernier cas de lipidurie.
- La présence de mousse en surface des urines peut traduire une protéinurie.
Odeur :
Les urines qu'on laisse reposer dégagent une odeur d'ammoniac. Certains médicaments et certains aliments modifient l'odeur de l'urine. Le diabète peut engendrer une odeur particulière. Cette odeur fruitée caractérise la présence d'acétone. On la retrouve également dans l'haleine.
- La bandelette urinaire, est un moyen de dépistage simple, rapide et efficace des anomalies urinaires. Son utilisation régulière dans la surveillance de la qualité de la diurèse, mérite que l'on s'y attarde. Le dispositif se présente sous la forme d'une lamelle comportant plusieurs zones imprégnées de réactifs. Mis en présence d'urine et de ses composants, ces réactifs sont susceptibles de changer de couleur.
- Ce système nécessite une technique de prélèvement simple, mais à respecter scrupuleusement afin d'obtenir, une pertinence de résultats optimale (sensibilité, spécificité). Il est impératif de se référer à la notice d'utilisation du fabricant.
- Une bandelette urinaire permet d'effectuer des tests quantitatifs sur sept paramètres urinaires : pH, glucose, corps cétoniques, leucocytes, nitrites, protéines, sang.
- A lui seul cet examen n'est cependant pas suffisant pour objectiver un diagnostic ou démarrer un traitement. Il s'agit d'un moyen de dépistage permettant d'initier d'autres examens complémentaires plus ciblés.
- Il existe également des moyens de dépistage spécifiques pour divers métabolites que l'on peut retrouver dans les urines. En particulier certains stupéfiants et toxiques.
Références bibliographiques et source :
* Elaine N. Marieb, anatomie et Physiologie Humaines, Pearson Education 2006.
* AF Pauchet-Traversat, E Besnier, AM Bonnery, Soins infirmiers : Fiches techniques Soins de base, soins techniques centrés sur la personne soignée, Maloine 2006.
* Site internet http://www.nephro...
* Source : Infermiers.com