L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Éviter de nouvelles victimes (sur-accident) est tout aussi important que secourir. Avant d’aborder une victime, évaluez le risque pour vous-même, et pour autrui.
Lors d’un accident de la route :
1. Allumez vos feux de détresse et ralentissez.
2. Arrêtez-vous, sauf si des secours sont déjà engagés ou que la zone s’avère trop dangereuse.
3. Faites descendre les occupants valides et placez-les en sécurité sur le bas-côté ou derrière la glissière de sécurité.
4. (JPG) Balisez de part et d’autre de l’accident à 150 ou 200 m, pour éviter tout sur-accident (triangle de pré-signalisation, lampe électrique, linge blanc, feux de détresse du véhicule, aide de témoins)
5. Interdire toute approche si un danger persiste (transport de matières dangereuses)
6. En présence d’un feu naissant, utilisez un extincteur. Ne fumez pas.
7. Couper le contact des voitures accidentées.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
Quand appeler les secours d’Urgence ? Dés qu’une situation vous semble devoir nécessiter un secours ou un soin urgent.
Qui appeler ?
Protection civile (14), SAMU (15) agissent en étroite collaboration pour permettre l’arrivée du moyen de secours le mieux adapté. D’autres numéros donnent accès à des assistances plus spécialisées. Voir aussi : Numéros de téléphones utiles
Comment appeler ?
Gratuitement de tout appareil téléphone (fixe, mobile, cabine), même en l’absence de monnaie, de carte téléphonique ou de code PIN pour les mobiles.
Que dire ?
1. Votre nom
2. Le numéro de téléphone d’où vous appelez
3. La nature du problème (maladie ou accident)
4. La localisation précise de l’accident (ville, rue, numéro...)
5. Les risques qui peuvent persister (incendie, produit toxique, véhicule sur la chaussée ...)
6. Le nombre de personnes concernées
7. L’état apparent des victimes [1]
8. Les premiers gestes effectués
Le message d’alerte achevé, des conseils et/ou des instructions vous seront prodigués. Une fois raccroché, laissez votre téléphone libre pour permettre, si nécessaire, aux secours de rappeler. Retournez auprès de votre victime et restez avec elle jusqu’à l’arrivée des secours. Parlez-lui, rassurez-la, couvrez-la ...
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
La situation : Un objet ou un aliment est bloqué dans la gorge, il empêche l’air de parvenir aux poumons. Il faut y penser au cours d’un repas ou d’un apéritif. Un enfant peut lui s’étouffer à tout moment avec un bonbon ou un jouet.
Le risque : Cette détresse se caractérise par sa brutalité. La victime présente un état d’affolement et porte la main à sa gorge. Elle fait des efforts pour respirer sans que l’air n’entre ni ne sorte, elle ne peut ni parler ni tousser. Moins d’une minute après l’accident, la victime présente une cyanose importante et perd connaissance. L’arrêt circulatoire suit 1 à 3 mn plus tard.
Agir : Si l’obstruction est complète, il faut agir immédiatement, avant même d’alerter les secours [2]. Les techniques qui visent à expulser le corps étranger varient selon la position du malade :
1. La victime est encore consciente : donnez 5 claques vigoureuses dans le dos pour provoquer une toux, afin d’expulser le corps étranger.
2. En cas d’échec, placez-vous derrière la victime, joignez vos poings au creux de l’estomac pour réaliser une compression thoraco-abdominale brutale (Heimlich "debout"). Répétez jusqu’à 5 fois cette technique.
3. Lorsque la victime est inconsciente, le premier réflexe à avoir est de regarder dans la bouche et chercher à attraper le corps étranger avec les doigts.
4. En cas d’échec, réalisez une manoeuvre de Heimlich : accroupi sur les jambes de la victime, placez vos mains dans le creux de l’estomac et effectuez des compressions vers le thorax.
Chez l’enfant de moins de 1 an, la séquence d’action est la suivante :
1. Vérifiez que le corps étranger n’est pas dans la bouche.
2. Coucher le nourrisson, tête penchée en avant, à califourchon sur l’avant-bras. Donnez 5 claques dans le dos.
3. En cas d’échec, retournez le nourrisson sur le dos tête basse sur l’avant-bras et la cuisse. Effectuez 5 compressions thoraciques avec 2 doigts au milieu de la poitrine.
4. Alertez les secours et recommencez la séquence jusqu’à leur arrivée.
Edité par Administrateur le 10-09-2009 22:24
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
La situation : La victime est inerte, elle ne répond pas aux questions (vous m’entendez ?) ni aux ordres (serrez-moi la main !), et ne réagit pas à une stimulation douloureuse (secouer les épaules, pincez l’oreille ou l’ongle) ; elle est inconsciente. Vous percevez des mouvements respiratoires ou de l’air expiré ; elle respire.
Le risque d’une victime laissée sur le dos : C’est l’asphyxie, soit par un vomissement, soit par une chute de la langue au fond de la gorge.
Agir : Il est impératif d’assurer la liberté des voies aériennes supérieures.
1. Placez la victime sur le dos.
2. Desserrez tout ce qui peut gêner la ventilation (ceinture, cravate, col)
3. Retirez les corps étrangers visibles y compris les prothèses dentaires décrochées.
4. Placer une main sur le front et 2 ou 3 doigts de l’autre main en crochet sous le menton. Basculez la tête en arrière en appuyant sur le front et en tirant le menton vers le ciel. Ce geste entraîne automatiquement l’élévation de la langue, mais ne permet pas de protéger les voies respiratoires contre l’inhalation de liquide.
5. En cas de vomissement ou de la nécessité de laisser la victime sans surveillance, par exemple pour alerter, placez la victime en Position Latérale de sécurité (PLS)
Tout accidenté inconscient est suspect d’un traumatisme du rachis cervical. Toute mobilisation doit alors être prudente en gardant la tête dans l’axe du tronc.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
La situation : La victime est inconsciente. Vous avez basculé la tête en arrière. Vous ne voyez pas de mouvements thoraciques ou abdominaux, ni ne percevez d’air expiré ; elle est en arrêt respiratoire. Vous percevez un pouls fémoral ou carotidien ; la circulation est donc encore préservée.
Le risque : La vie d’une victime en arrêt respiratoire est menacée à très brève échéance. Si aucun geste n’est réalisé, un arrêt cardiaque survient en moins de 3 minutes.
Agir : En attendant l’arrivée des secours, le sauveteur doit libérer les VAS, puis effectuer une ventilation artificielle afin d’assurer un apport d’air aux poumons.
- Sur un adulte , réalisez un "bouche-à-bouche" : à-genou au niveau du visage de la victime, basculez la tête en arrière. Avec la main placée sur le front de la victime, obstruez le nez en le pinçant entre le pouce et l’index pour empêcher toute fuite d’air. Avec l’autre main, ouvrez sa bouche tout en maintenant son menton soulevé. Après avoir inspiré sans excès, appliquez votre bouche autour de celle de la victime. Insufflez progressivement en 2 secondes. Le volume de chaque insufflation doit être suffisant pour que la poitrine de la victime se soulève légèrement. Ecartez-vous entre 2 insufflations en essayant de réaliser une insufflation toutes les 4 à 5 secondes.
- Sur un bébé , réalisez un "bouche-à-bouche-et-nez" : La tête reste à plat, sans bascule. Votre bouche englobe à la fois sa bouche et son nez. La fréquence des insufflations est plus élevée et le volume des insufflations plus faible que chez l’adulte.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
La situation : La victime est inconsciente. Elle est en arrêt respiratoire malgré la bascule de la tête en arrière. C’est un Arrêt Circulatoire. Si vous connaissez le geste et après 2 insufflations, confirmez l’AC en vérifiant l’absence de pouls fémoral ou carotidien. Malgré l’urgence de la situation, cet examen est indispensable pour éviter de réaliser des gestes qui s’avèrent dangereux en dehors de ce contexte.
Le risque : Le pronostic se joue dès les premières secondes. 1 à 3 minutes suffisant à provoquer des lésions cérébrales irréversibles.(JPG)
Agir : Après appel des secours, il faut immédiatement débuter la Réanimation Cardio-Pulmonaire : Il s’agit d’associer de façon alternée, 2 insufflations et 30 compressions thoraciques, communément appelées "Massage Cardiaque". Si vous etes dans l’incapacité de réaliser un bouche-à-bouche, le MCE peut être réalisé seul jusqu’à l’arrivée des secours.
- Sur un adulte , placez-vous à-genou contre le thorax de la victime. vos mains l’une sur l’autre, au niveau du 1/3 inférieur du sternum. Les bras sont tendus, les épaules à l’aplomb des mains pour effectuer une pression verticale. Réalisez des compressions sternales successives de 4 à 5 cm d’amplitude, sans temps d’arrêt (compression = relâchement) Le rythme est soutenu, de l’ordre de 100/mn en alternant 30 compressions pour 2 ventilations.
- Chez l’enfant , les compressions thoraciques sont réalisées par le talon d’une seule main, avec un seul bras. Les compressions sont d’environ 3 à 4 cm, à une fréquence d’environ 100/mn, en alternant 15 compressions pour 1 ventilation.
- Sur un bébé , comprimer très rapidement le sternum d’environ 2 à 3 cm avec deux doigts placés sur le sternum.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
La situation : Du sang s’écoule abondamment d’une plaie ou d’un orifice naturel (nez, bouche, anus ...), c’est une hémorragie. On peut évaluer sa gravité par sa capacité à dépasser le pouvoir d’absorption d’un mouchoir en quelques secondes. Une hémorragie est d’autant plus grave qu’elle est artérielle, rouge et "en jet".
Le risque : Abondante ou prolongée, elle peut provoquer une chute de la pression sanguine entraînant une perte de conscience puis un arrêt cardiaque.
Agir : Plusieurs techniques permettent d’arrêter ou de freiner le saignement ou encore de maintenir une bonne tension artérielle.
1. Compression directe : Appuyer directement sur l’endroit qui saigne suffit dans la plupart des cas à arrêter le saignement par compression des vaisseaux lésés. Utilisez un linge propre recouvrant complètement la plaie. Maintenez-le avec la paume d’une main ou avec un lien large serré sans excès. Lorsque le saignement siège à une extrémité de membre, élevez-la pour limiter le saignement. 2. Point de compression : Si la compression directe est impossible ou inefficace, il faut comprimer l’artère en amont de la plaie. Ce geste nécessite un apprentissage. 3. Un garrot ne doit jamais être posé par un non-professionnel du secours. 4. Allongez la victime en surélevant les jambes si elle présente un malaise ou une pâleur.
Cas de l’épistaxis : Une hémorragie nasale peut, par son abondance ou sa durée, être grave. Laissez la victime assise, tête penchée en avant (ne pas l’allonger pour éviter qu’elle avale son sang) Demandez-lui de se moucher pour évacuer les caillots, puis de comprimer le nez entre pouce et index pendant 10 mn. En cas d’échec, un médecin est nécessaire pour réaliser un méchage.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
La situation : Une brûlure peut être provoquée par la chaleur (feu, eau chaude ...), des substances chimiques, l’électricité, le frottement, ou des radiations.
Le risque : Suivant son étendue, sa profondeur et sa localisation, la brûlure peut être à l’origine d’un risque vital, d’une douleur sévère, ou de graves séquelles esthétiques et fonctionnelles. Même après avoir supprimé la cause de la brûlure, ses effets se poursuivent. Sans action immédiate, elle peut s’étendre en profondeur et en surface.
Agir :
1. Supprimer la cause ou soustraire la victime à la cause.
2. Si ses vêtements sont enflammés, étouffer les flammes avec un vêtement ou une couverture.
3. Refroidir le plus tôt possible avec de l’eau froide. Laissez ruisseler l’eau sans pression sur la surface brûlée durant 5 à 10 mn. Cela diminue l’extension de la brûlure, limite ses conséquences et soulage la douleur.
4. Retirez les vêtements de la victime sauf s’ils adhèrent à la peau (ceci peut être fait pendant l’arrosage)
5. Si la brûlure est grave, allonger le brûlé sur un drap propre. Si la brûlure est simple, la protéger par un pansement stérile sans percer les cloques.
6. Alerter les secours.
La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent
Bonsoir wsaha ftourek,
islam stp reposte dans le topic "Secourisme" car ça existe déja se topic, j'ai déja reposté quelques postes, donc fais de meme avec les autres, car ce topic sera supprimer aprés, faut vérifier les topic existants avant de poster islam
Edité par La Pharmacienne le 10-09-2009 20:31
