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odontome
Pathologie et chirurgie buccale
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Un traitement révolutionnaire contre les hémangiomes |
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Des médecins français ont mis au point un traitement basé sur des bêtabloquants qui révolutionne la prise en charge des hémangiomes de l'enfant.
Certains bébés naissent avec une volumineuse poche vascularisée, couleur lie de vin, sur la peau le plus souvent, un hémangiome, qui régresse en général en une petite dizaine d'années, après avoir été source d'une disgrâce terrible pour l'enfant, ou pire d'un véritable handicap fonctionnel lorsque la lésion est mal placée.
Jusqu'à présent, ces hémangiomes étaient traités avec plus ou moins de succès par des corticoïdes, de la chimiothérapie, voire de la chirurgie si nécessaire. Si 10% des nouveaux-nés présentent un hémangiome (le plus souvent de petite taille), 5% des enfants porteurs souffrent d'une forme grave ou compliquée, nécessitant un traitement agressif.
En 2007, un nouveau-né de 3 mois arrive dans le service de dermatologie pédiatrique de l'hôpital de Bordeaux pour un hémangiome important bloquant les voies respiratoires au niveau du nez. Quelques jours après le début du traitement par corticoïdes, l'enfant est frappé d'une myocardiopathie liée à un surdosage du médicament. Le cardiologue met alors en route un traitement classique par bêtabloquant, une classe de médicaments utilisée en cardiologie, pour faciliter le travail du cœur. Et là, une sorte de miracle se déroule sous les yeux étonnés de Christine Léauté-Labrèze, dermatologue à Bordeaux, dans le service du Pr Alain Taïeb, spécialisé dans les maladies rares de la peau : en quelques jours, l'hémangiome commence à se rétracter, à involuer, à diminuer de volume, à s'atténuer pour finalement disparaître en quelques semaines.
«L'efficacité est de 100%»
Peu de temps après, un deuxième bébé arrive dans le service avec un hémangiome massif du visage résistant aux médicaments habituels. Après avoir sollicité l'avis du comité d'éthique de l'hôpital pédiatrique de Bordeaux, le Pr Taïeb et son équipe décident d'essayer ce traitement par bêtabloquants. L'effet «magique» se reproduit sous les yeux éblouis de l'équipe soignante. Après avoir soigné ainsi onze enfants de la même manière, avec le même succès, l'équipe française publie ses résultats sous forme d'une lettre dans le New England Journal of Medicine (NEJM), le 12 juin 2008.
Dans quelques jours devrait paraître dans Pediatrics, une autre revue américaine, le récit de l'expérience de ces médecins français pratiquée auprès des 32 premiers malades (âgés de 4 mois en moyenne) ayant bénéficié de leur traitement. Après le premier article du NEJM, de nombreux pédiatres ont testé ce protocole à travers le monde. À ce jour, plus de 300 enfants sur la planète ont reçu ce médicament, avec des résultats spectaculaires à chaque fois.
Dans l'article de Pediatrics, les chercheurs français concluent que l'hémangiome disparaît en moyenne après deux mois de traitement. La majorité des enfants ont bénéficié du médicament pendant six mois en moyenne.
«Notre expérience est très largement dupliquée partout dans le monde, assure le Pr Taïeb, Chaque semaine, nous recevons des messages décrivant des dizaines de cas ainsi traités. L'efficacité est de 100 %. La dose de bêtabloquants prescrite par voie orale a été fixée de 2 à 3 milligrammes par kilo. Et nous avons très peu d'effets secondaires. Dans un cas, le traitement a dû être arrêté en raison d'une crise d'asthme. Il faut donc être très prudent pour les enfants ayant un terrain allergique. L'autre risque des bêtabloquants, c'est l'hypoglycémie. Nous avons observé aussi trois rechutes à l'arrêt du traitement.» Une vaste étude multicentrique vient d'être lancée en Europe et aux États-Unis pour confirmer ces données. Ce traitement est destiné aux formes graves. Actuellement, un bêtabloquant conditionné par voie locale est à l'étude pour les formes mineures d'hémangiome.
«Cette découverte est révolutionnaire, soutient le Dr Claudine Blanchet-Bardon, dermatologue à l'hôpital Saint-Louis de Paris. Mais une telle prescription doit être faite par un cardiologue pédiatrique sur proposition d'un dermatologue spécialisé, du fait des risques des bêtabloquants pour les jeunes enfants.»
lefigaro
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