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Surdité : le grand marché des audioprothèses |
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Plusieurs centaines de modèles d'audioprothèses existent en France, rendant plus difficile le choix des patients.
C'est la faute du conjoint qui ne parle pas assez fort, des petits-enfants qui n'articulent pas… Tous les spécialistes de l'audition le disent, les personnes qui deviennent sourdes passent par une phase de déni de leur handicap. Un comportement qui explique en partie leur peu d'empressement à consulter en milieu spécialisé et à s'équiper de prothèses auditives. Sur les 4 à 6 millions de malentendants estimés en France (dont les deux tiers ont plus de 65 ans), moins de un million (17 %) sont appareillés.
Selon une enquête Ipsos, rendue publique jeudi, dans le cadre de la 12e Journée nationale de l'audition, le prix élevé et le faible remboursement sont le premier frein à l'appareillage, devant les raisons esthétiques et «la honte de montrer son handicap». Le marché a cependant bien progressé : les ventes annuelles d'audioprothèses sont passées de 55 000 en 1975 à 365 000 en 2005 en France, d'après un rapport de la Haute Autorité de santé.
À qui sont destinés ces appareils qui amplifient les sons, qu'en attendre, et surtout comment s'y retrouver dans les centaines de modèles ? Face à une gêne auditive, la première étape est médicale. L'ORL confirme la surdité, qu'il quantifie par un audiogramme, et recherche son origine. Au-delà de 65 ans, il s'agit le plus souvent d'une presbyacousie, vieillissement progressif des cellules sensorielles de l'oreille. « L'idéal serait de consulter un ORL tous les 3 à 4 ans à partir de la cinquantaine ; plus tôt pour les populations à risque, exposées au bruit professionnellement ou par leurs loisirs », résume le Pr Christian Gélis, biophysicien (Montpellier). À partir d'une surdité de plus de 30 décibels dans les fréquences critiques pour la conversation, le praticien fait une ordonnance pour une aide auditive. «Plus l'appareil est prescrit tôt, meilleur est le résultat», insiste le Dr Pascal Foeillet, ORL à Fontainebleau. De fait, la surdité altère les informations transmises de l'oreille jusqu'au cerveau. Or, si elles ne sont plus stimulées, les zones corticales de l'audition s'atrophient. Portées trop tard, les prothèses n'amélioreront pas la compréhension…
Si la prescription médicale est indispensable, c'est avec un audioprothésiste que sont effectués le choix de l'appareil, les réglages et le suivi. «C'est un travail de longue haleine, estime Philippe Metzger, audioprothésiste à Paris. La sélection du modèle est une phase cruciale, mais les contrôles le sont tout autant pour que la prothèse ne finisse pas dans un tiroir.» Au total, des centaines de modèles, en grande majorité numériques, sont mis sur le marché par les seize fabricants. « Le premier choix est celui du type d'appareil : intra-auriculaire, contour d'oreille ou intermédiaire » précise Philippe Metzger. Les premiers sont plus discrets, mais ils ne s'adaptent pas à toutes les oreilles et ils sont plus fragiles. Ils ont de moins en moins la cote.
Des aides qui «changent la vie»
Quant au prix, il varie de 1 000 à 2 000 euros, contrôles compris. Un coût le plus souvent à multiplier par deux, les deux oreilles devant être équipées. «Globalement, toutes les marques se tiennent, estime l'audioprothésiste. Chacune décline ses modèles en trois gammes de prix : entrée, milieu et haut de gamme. Ce qui fait la différence, c'est avant tout le nombre de canaux d'amplification au niveau du microprocesseur.» Chaque canal amplifie une fréquence sonore différente. Plus ils sont nombreux, plus l'analyse du son est précise, ce qui permet une meilleure séparation de la voix et de la parole. Les appareils les plus chers ont aussi des micros plus sophistiqués, capables de s'orienter dans la direction des voix. Globalement, les modèles les plus high-tech ont plus de fonctions. Certains sont capables de générer un bruit de fond pour masquer des acouphènes ou de diffuser une musique. Il est même possible, via un boîtier porté autour du cou, de recevoir directement dans l'appareil auditif le son du téléphone, de la télévision ou d'un baladeur musical.
Pour ceux qui ont réussi à les adopter - quelques semaines d'adaptation sont nécessaires -, ces aides auditives «changent la vie» et permettent de se réinsérer socialement. «J'ai découvert des sons que je ne connaissais pas, comme le clic de la souris, et redécouvert d'autres que j'avais oubliés», témoigne une femme équipée depuis huit ans. Les audioprothèses transforment aussi le pronostic des surdités infantiles. Dans le Nord-Pas-de-Calais, où les handicaps auditifs sont dépistés systématiquement en maternité, le Dr Jacques Leman suit de plus en plus de très jeunes enfants appareillés. «Les audioprothèses peuvent être essayées dès 3 à 6 mois, indique-t-il. Si elles sont efficaces et bien tolérées, l'enfant grandit avec. Sinon, il peut bénéficier d'un implant cochléaire vers 18-24 mois.» Ces prises en charge précoces permettent aujourd'hui à des enfants sourds profonds de suivre un parcours scolaire normal.
lefigaro
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