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Les riches moins attentifs aux autres que les pauvres ? |
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Deux psychologues américains ont mis face-à-face des individus de classe sociale différente. Le résultat est flagrant : les plus aisés apparaissent, par leur gestuelle, moins ouverts à leurs interlocuteurs que les moins favorisés.
Les vêtements et les voitures sont souvent considérés comme des marqueurs sociaux. Mais le langage du corps révèlerait lui aussi le niveau social d'un individu. C'est le résultat d'une étude menée par deux psychologues de l'université californienne de Berkeley. Michael W. Kraus et Dacher Keltner ont filmé les face-à-face entre plusieurs groupes d'étudiants ne se connaissant pas. En tout, 100 individus, tous volontaires, ont participé à cette expérience dont les résultats ont été publiés dans l'édition de janvier de la revue Psychological Science .
Au cours de ces face-à-face, les deux psychologues ont observé la gestuelle de chaque individu, caractéristique du niveau d'attention porté à leurs interlocuteurs respectifs. Résultat : les personnes de classe sociale élevée portent moins attention à leurs vis-à-vis que les personnes d'origine modeste. Par exemple, les riches ont tendance à gigoter, à regarder leurs ongles et évitent tout contact visuel lors des échanges. Dans le même temps, les individus de niveau social moins élevé se montrent attentifs, haussent les sourcils, approuvent de la tête, rient de façon appropriée et choisissent de maintenir le contact visuel.
De la même manière, les étudiants issus des milieux les plus favorisés se montrent plus longuement distraits par les objets présents dans la pièce. Au moins deux secondes par minute selon cette étude, presque jamais pour leurs homologues moins riches. «Nous parlons de secondes mais cela représente une différence très importante rapporté au temps de chaque interaction entre individus que nous avons analysé», explique Michael Kraus au site Internet livescience.com. Les différences seraient si flagrantes que lorsqu'un groupe d'observateurs extérieurs visionne 60 secondes de chaque face-à-face, il distingue sans problème l'origine sociale de chaque individu, sur la seule base de sa gestuelle.
Les moins riches ont «besoin de relations sociales»
L'explication de ces différences remonterait à notre instinct animal, ajoute Michael Kraus. À l'image du paon qui fait la roue, la gestuelle du riche est une manière de signifier à son interlocuteur «Je vais bien. Je n'ai pas besoin de vous». Quant aux moins riches, ils ont «besoin de relations sociales pour survivre », explique Dacher Keltner, l'autre responsable de l'étude. «Les contacts sociaux entre voisins permettent aux gens avec des moyens limités de trouver l'aide dont ils ont besoin pour résoudre des problèmes relatifs à la garde des enfants et au transport», explique-t-il, cité par le Calgary Herald .
Pour tenter d'expliquer ce phénomène, le journal canadien a fait appel à Ken Wyman, un collecteur de fonds qui traite avec des gens fortunés. Celui-ci explique que «la plupart de ceux-ci sont profondément engagés comme volontaires, leaders ou donateurs» mais «certains d'entre eux trouvent que leur vie est ‘empoisonnée' par ceux qui ne voient en eux que des portes-monnaies ambulants et non des êtres humains à part entière». Il conclut qu'«il n'est dès lors pas surprenant que ceux qui se sont faits brûler par ce genre de relations tendent à devenir un peu plus méfiants».
lefigaro
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