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Les nombreux bienfaits de la vitamine D |
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Chez les personnes âgées, une prise quotidienne diminue les risques de fracture et prévient les maladies cardio-vasculaires.
Faut-iL prendre de la vitamine D ? Les spécialistes sont de plus en plus favorables à une supplémentation systématique dès 65-70 ans, d'autant que s'accumulent les preuves scientifiques des bienfaits de cette vitamine sur l'organisme. Sa grande particularité est d'être synthétisée en grande partie par la peau, sous l'effet des rayons solaires. Les apports alimentaires, surtout par les poissons et en particulier la célèbre huile de foie de morue, ne comptent que pour moins d'un tiers.
Connue de longue date pour son rôle sur la minéralisation de l'os, la vitamine D a permis de faire quasiment disparaître le rachitisme infantile grâce à la supplémentation de tous les nourrissons. Après des décennies d'indifférence, elle a à nouveau le vent en poupe auprès des chercheurs. Des travaux récents suggèrent qu'elle pourrait prévenir certains cancers (notamment du colon), le diabète de type I, les accidents cardio-vasculaires, ou encore la dépression saisonnière. Surtout, une vaste étude internationale publiée cette semaine dans les Archives of Internal Medicine confirme que de fortes doses réduisent de façon significative les risques de fracture chez les sujets âgés.
Le Dr Heike Bischoff-Ferrari (université de Zurich) et ses collègues ont repris douze précédents essais évaluant les effets osseux de suppléments de vitamine D chez des plus de 65 ans. Cette compilation d'études (méta-analyse) a inclus au total plus de 42 000 personnes. Une prise quotidienne de 400 à 800 unités internationales de vitamine D (soit 10 à 20 microgrammes/jour), diminue de 20 % le risque de fractures non vertébrales et de 18 % celui des fractures de hanche, concluent les auteurs. Une dose inférieure n'aurait en revanche aucun effet, tout comme la prescription concommittante de calcium.
Traitement peu onéreux
«C'est une avancée importante, estime le Pr Patrice Fardellone, chef de service en rhumatologie au CHU d'Amiens. Jusqu'ici, le rôle protecteur de la vitamine D vis-à-vis des fractures restait discuté, de précédentes méta-analyses n'avaient pu l'établir. Celle qui vient d'être publiée par Bischoff-Ferrari, qui est une des grandes spécialistes du sujet, est de très bonne qualité.» Face à de tels résultats, doit-on se précipiter chez son médecin pour se faire prescrire des ampoules buvables de vitamine D, d'autant que ce traitement est peu onéreux (quelques centimes d'euros par jour) et généralement bien toléré ?
«Au-delà de 70 ans, où l'on cumule les facteurs de risque de carence, on peut prendre de la vitamine D sans dosage sanguin préalable», estime Michèle Garabédian, directeur de recherche au CNRS et expert auprès de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). «La prise peut être quotidienne à une dose de 800 à 1 000 unités ; ou tous les trois à six mois avec une dose de charge. Il faut cependant rester prudent, car des cas de surdosage ont été décrits.» En 2001, l'Afssa avait évalué à 10 microgrammes/j (400U) les apports conseillés en vitamine D pour les sujets âgés. Selon Michèle Garabédian, une réflexion est en cours pour revoir à la hausse les recommandations dans plusieurs tranches d'âge.
À Amiens, région peu ensoleillée, le Pr Fardellone n'hésite pas, surtout en hiver, à prescrire de la vitamine D aux sujets les plus vulnérables : femmes ménopausées, personnes qui sortent peu… Une insuffisance voire une réelle carence en vitamine D est fréquente en France, rappelle ce spécialiste. La proportion serait de 30 % chez les adultes vivant au nord de Paris. Elle grimpe à 50 % chez les femmes ménopausées et à 75 % en cas d'ostéoporose. Quant aux personnes vivant en institution, 98 % seraient concernées. «Augmenter les apports alimentaires de vitamine D est insuffisant pour corriger un taux sanguin bas» , précise encore le Pr Fardellone. Dans les aliments enrichis comme les huiles, le beurre ou le lait, les quantités autorisées sont infinitésimales par rapport aux besoins.»
«Il faut arrêter d'avoir peur de la vitamine D, note le Dr Sonja Belaid, généraliste à Lyon. Beaucoup de médecins craignent les surdosages, mais les doses thérapeutiques sont loin des doses toxiques.» Jeune remplaçante, elle a commencé à s'intéresser au sujet en constatant plusieurs cas d'hypovitaminose D sévère chez des femmes portant le voile. Pour sa thèse, elle a donc mené une enquête - publiée l'an dernier dans la presse médicale -, auprès d'une centaine de femmes voilées, âgées de 18 à 49 ans et consultant en médecine générale. Un dosage sanguin systématique a révélé un taux anormalement bas de vitamine D chez plus de 80 % d'entre elles. À une exception près, aucun médecin généraliste n'avait proposé de supplémentation.
lefigaro
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