L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Erreur médicale à l’hôpital Brugmann
L’hôpital a indiqué lundi qu’un désinfectant « puissamment corrosif » a été utilisé par erreur la semaine dernière au cours d’une série de côlonoscopies. Quatre patients présentent des complications graves mais l’évolution de leur état de santé est actuellement favorable, précise le Centre hospitalier universitaire (CHU).
L’appareil utilisé pour ce type d’examen, l’endoscope, est équipé d’une caméra dont la petite vitre peut être nettoyée pendant l’examen même, si elle est recouverte d’impuretés qui bouchent la vue du médecin.
Pour ce nettoyage, un flacon d’irrigation contenant de l’eau distillée est fixé sur la base de l’endoscope. Mais il apparaît que pour certains examens réalisés la semaine dernière sur le site BRIEN à Schaerbeek, ce flacon ne contenait pas de l’eau distillée mais bien un « désinfectant puissamment corrosif (du glutaraldéhyde) », explique le CHU.
Ce désinfectant est généralement utilisé pour nettoyer l’endoscope en lui-même, mais, pour éviter tout risque d’erreur, il n’est pas stocké dans le local dans lequel se trouve l’endoscope.
« C’est donc de manière totalement inexpliquée et invraisemblable que du glutaraldéhyde a été versé dans le flacon d’irrigation de l’endoscope en lieu et place de l’eau distillée », poursuit le CHU.
« Quinze patients potentiels ont été identifiés et immédiatement contactés. Quatre patients présentent des complications graves à la suite de cet examen. Ils ont immédiatement reçu les traitements appropriés. Leur état de santé est suivi de près et leur évolution est actuellement favorable », indique le Centre hospitalier. « Ces patients ainsi que leurs familles ont été immédiatement informés des faits. Une aide juridique, administrative et un soutien psychologique ont été proposés aux quatre patients et à leur famille », a ajouté le CHU.
Plainte contre X
Pour déterminer les causes de cette contamination, tous les acteurs médicaux ont été entendus par deux médecins adjoints à la direction médicale et par la directrice administrative ; le personnel infirmier a également été entendu.
A l’issue de ces auditions réalisées vendredi, personne au sein de l’hôpital n’a pu être identifié comme étant le responsable de cette situation.
Le CHU Brugmann, qui précise entendre assumer ses responsabilités dans la plus grande transparence, a décidé de porter plainte contre X et s’est constitué partie civile.