L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Une première dans la recherche sur les cellules souches
Des chercheurs américains sont parvenus à créer des cellules souches pluripotentes, ressemblant aux cellules embryonnaires, en reprogrammant des cellules ordinaires de la peau sans utiliser de virus et ce pour la première fois, selon des travaux publiés ce jeudi.
Cette avancée permet d’éliminer un problème clé de sûreté quant à l’utilisation potentielle à des fins thérapeutiques de ces cellules, quasi-similaires aux cellules souches embryonnaires. Elles peuvent potentiellement devenir 220 types de cellules du corps, cardiaques, pulmonaires ou nerveuses, et présentent la possibilité d’avoir le même potentiel thérapeutique que les cellules souches embryonnaires sans la controverse éthique et religieuse puisque pouvant être créées sans détruire un embryon humain.
« Nous pensons que c’est la première fois que des cellules souches humaines pluripotentes induites ont été créées sans aucun vecteur viral », déclare James Thomson, chercheur à l’Université du Wisconsin (nord) et principal auteur de cette recherche parue dans la revue américaine Science datée du 27 mars. Cela signifie que ces cellules souches présentent un risque nettement moindre de provoquer des tumeurs ou de bloquer le fonctionnement de certains gènes, ajoute-t-il.
Ce chercheur avait été le premier à obtenir des cultures de cellules souches embryonnaires humaines en 1998. En 2007, il avait co-découvert une technique permettant de reprogrammer des cellules adultes de la peau en cellules souches pluripotentes, à savoir capables comme les cellules souches embryonnaires de devenir n’importe quelles cellules du corps.
Cette nouvelle méthode utilise comme vecteur un plasmide – et non un virus – pour transporter les gènes nécessaires à la reprogrammation des cellules adultes de la peau. En outre, le plasmide --une molécule d’ADN distincte de l’ADN du chromosome et capable de réplication autonome-- et les gènes qu’il transporte, n’entrent pas dans le génome des cellules souches induites, expliquent les auteurs de ces travaux.