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Anévrisme : le coil tue moins |
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La nouvelle est rassurante. Comparées sur une longue période, deux techniques d'intervention chirurgicale contre l'anévrisme, une dilatation localisée de la paroi d'une artère cérébrale dont la rupture brutale aboutit dans 60 % des cas à un décès, offrent un profil comparable de risques, et même un léger avantage pour la technique la plus innovante.
Anévrisme : le coil tue moins
La technique de l’embolisation permet, via les vaisseaux sanguins, de remplir le sac de l’anévrisme à l’aide de coils, des filaments de platine délivrés par microcathéter. © D.R.
Cette dilatation localisée de la paroi d'une artère, causée par un affaiblissement, aboutit à la formation d'une poche de taille variable, communiquant avec l'artère au moyen d'une zone rétrécie que l'on nomme le collet. Sa forme habituelle est celle d'un sac, parfois de plusieurs centimètres. La rupture d'anévrisme représente environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux. Des signes précurseurs peuvent cependant attirer l'attention dans les heures et même les jours qui précèdent. Outre le traitement médicamenteux, une intervention chirurgicale est parfois nécessaire. Historiquement, l'intervention pratiquée depuis les années 60 consistait, via une trépanation, à venir poser un clip autour du collet du sac, qui neutralise ainsi le sac dangereux, visant à empêcher toute rupture. C'est une technique éprouvée, qui peut être compliquée quand le collet de l'anévrisme est très large et que le clip a tendance à glisser. Avec le temps, la vascularisation peut aussi créer un autre anévrisme à proximité du premier. C'est pourquoi, depuis les années 90, une autre technique, dite de l'embolisation, a été mise au point : il s'agit d'une intervention via les vaisseaux sanguins, par voie fémorale, qui consiste à remplir le sac de l'anévrisme à l'aide de coils, des filaments de platine délivrés par microcathéter. Cette intervention, qui se fait sans trépanation, est également très délicate, puisque le matériel délivré au cerveau doit transiter par le corps sans dégâts. Le risque le plus fréquent est que, avec le temps, une partie ou la totalité du coil ne ressorte du sac et nécessite une nouvelle intervention.
La question essentielle était donc de comparer, à long terme, quelles étaient les fréquences de décès ou de resaignements d'anévrisme chez les patients qui avaient bénéficié de l'une ou l'autre technique. C'est le rôle de l'étude Isat, dont les résultats sont publiés aujourd'hui dans le Lancet Neurology. Plus de 2.000 patients opérés dans 43 centres ont montré que, après cinq ans, le risque de resaignements est faible dans les deux techniques : 24 patients seulement, davantage chez ceux opérés avec un coil. Par contre, le nombre de décès après 5 ans d'opération est plus élevé chez les patients « clippés » que chez ceux en qui un coil a été placé : 11 % au lieu de 14 %, ce qui diminue le risque d'un quart. De même, le taux de patients qui n'ont pas encouru de séquelles majeures est de 82 % dans le groupe coil pour 81 % pour le clip.
« Cela montre que cette technique d'embolisation est au moins aussi sûre que la technique originelle et que les craintes sur un éventuel manque de stabilité du coil sont infondées, y compris sur une période plus longue. Certains patients sont maintenant opérés depuis 14 ans, sans hausse de la mortalité. On ne peut a priori expliquer pourquoi le coil aboutit à moins de décès, sinon par le fait que la technique est moins invasive », explique le professeur Boris Lubicz, de l'équipe neurovasculaire de l'hôpital Erasme (ULB).
« Ces résultats sont encourageants pour la technique dont nous procédons actuellement à l'évaluation, c'est-à-dire le couplage de la technique du coil avec le placement d'un stent, sorte de filet en forme de tuyau qui une fois en place se détend sur les parois internes de l'artère malade. Cela permet de traiter des anévrismes plus difficiles, présentant par exemple un collet large ou présentant une forme complexe », explique le professeur qui mène cette évaluation pour le programme international Sunrise.
lesoir
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