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Une piste pour stopper les démangeaisons |
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EN MIMANT comment les singes se soulagent en se grattant, de nouveaux médicaments agiraient sur les neurones « démangeurs ».
Se gratter est, pour l’espèce humaine, un geste quotidien. On se gratte le nez ou l’oreille pour se donner une contenance, on se gratte les pieds après s’être déchaussé, on chasse ces fourmis imaginaires qui courent le long de la jambe.
Mais certains malades subissent de si graves démangeaisons, causées soit par la maladie elle-même, soit à cause des médicaments qui luttent contre ces maladies, qu’ils se grattent à s’arracher la peau.
C’est le cas du sida ou de la maladie de Hodgkin, de même que de certains traitements des douleurs chroniques. Certains patients vont même jusqu’à arrêter leur traitement, simplement pour réduire leurs démangeaisons. Comprendre comment « l’appel au grattement » fonctionne est donc essentiel pour développer de nouveaux traitements qui calmeraient ces démangeaisons chroniques.
Glenn Giesler Jr, neuroscientifique à l’université du Minnesota, qui publie ses résultats dans le journal Nature Neuroscience, a observé que lorsque les singes se grattent, leurs nerfs rachidiens, à partir de l’arrière de la cage thoracique, envoient un signal de soulagement à leur cerveau.
Glenn Giesler et son équipe ont mis des macaques à longue queue sous sédatifs le temps de l’expérience, et placé des électrodes d’enregistrement à hauteur de leurs nerfs rachidiens. Ils ont ensuite injecté une substance chimique sous la peau d’une patte inférieure, de manière à provoquer des démangeaisons. Les nerfs répondaient en lançant des signaux électriques aux neurones du faisceau spinothalamique.
Dans un deuxième temps, les chercheurs ont gratté la jambe du singe avec un appareil métallique portatif simulant trois doigts.
« Comme un petit cerveau dans la moelle épinière »
Le taux de réponse électrique diminuait alors, traduisant la manifestation tangible du signal de soulagement. A l’inverse, quand les chercheurs grattaient la jambe sans provoquer d’abord les démangeaisons, le taux de réponse électrique augmentait, dénotant qu’il n’y avait pas, ou moins, de « soulagement ».
Conclusion : les nerfs, d’une certaine manière, savaient réagir très différemment s’il y avait une démangeaison à soulager ou s’il n’y en avait pas.
« C’est comme s’il y avait un petit cerveau dans la moelle épinière, commente Glenn Giesler. Nous voulons vraiment comprendre ça, parce que nous pensons que nous comprendrons alors comment soulager les démangeaisons. »
Les scientifiques sont peut-être en mesure d’identifier les signaux qui disent aux nerfs de fournir la réponse apaisante. Ils pourraient dès lors essayer d’imiter cette action au moyen de médicaments ou d’une sorte de stimulateur qui agiraient directement sur le faisceau spinothalamique.
lesoir
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