L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Encore plus de sport pour les astronautes
Le programme d’entraînement des astronautes qui séjournent sur la station spatiale doit être renforcé pour éviter les pertes musculaires, préconisent des chercheurs.
Les astronautes qui s’embarqueront pour un voyage interplanétaire auront sans doute un programme d’entraînement sportif très intense pour entretenir leurs muscles. Un voyage vers Mars, par exemple, prendra au minimum un an et demi. A l’heure actuelle, les astronautes séjournent rarement plus de 6 mois sur la station spatiale internationale or leurs muscles en prennent déjà un sacré coup, selon Scott Trappe et ses collègues (Human Performance Laboratory, Ball State University, USA).
Dans le cadre de leur étude soutenue par l’agence spatiale américaine, la Nasa, ces chercheurs ont pu réaliser des biopsies sur des astronautes qui avaient séjourné longtemps en apesanteur. Malgré les exercices, ils avaient perdu 15% de leur masse musculaire en moyenne et 20 à 30% de leurs capacités musculaires.
C’est une perte importante, explique Trappe sur le site internet de son université. C’est un écart normalement observé lorsque l’on compare des personnes de 20 ans avec des personnes de 80 ans. D’autres études ont par ailleurs montré que les astronautes perdaient autant de masse osseuse en un seul mois qu’une femme âgée atteinte d’ostéoporose en un an.
L’équipe de Trappe a testé de nouveaux protocoles d’exercice lors d’expériences d’alitements et suggère de modifier les standards actuellement appliqués sur l’ISS.
Ces travaux sont publiés dans le Journal of Applied Physiology.