L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
Membres enregistrés : 5,082 Membre le plus récent : abderahmene
Comment réduire le taux de césariennes ?
Les césariennes sont associées à des taux plus élevés de morbidité et mortalité maternelles par rapport aux accouchements par voie naturelle.
L’infection et l’hémorragie sont les complications les plus fréquentes. Malgré tout, les taux de césariennes sont en constante progression dans les pays industrialisés. Une stratégie de diminution du taux de césariennes a été proposée récemment. Elle consiste à identifier les facteurs de risque, à déterminer le groupe de femmes à haut risque de subir une césarienne à terme, et à procéder à une induction préventive du travail.
Cette stratégie s’appelle la prise en charge active des risques liés à la grossesse à terme (AMOR-IPAT) et comprend donc une induction du travail afin que ce dernier commence avant que les conditions ne permettent plus un accouchement par voie vaginale. Ce protocole paraît surtout approprié pour les femmes multipares n’ayant pas d’antécédent de césariennes.
L’objectif de cette étude rétrospective a été de déterminer l’influence de cette stratégie sur le taux de césariennes chez les femmes multipares. Elle a comparé un groupe de 123 femmes multipares consécutives où l’induction du travail était proposée le plus souvent possible (groupe AMOR-IPAT), et un groupe de contrôle de 304 multipares qui ont eu une prise en charge standard.
Dans le groupe AMOR-IPAT, le taux significativement plus élevé de l’induction du travail, relativement au groupe de contrôle (45,5 % vs 3,3 % : p < 0,01) a été associé à un taux très bas de césariennes (0,8 % vs 9,9 %). Le seul accouchement effectué par césarienne dans le groupe exposé était lié à des hémorragies excessives dues à la présence d’un placenta prævia marginal. Toujours dans le groupe AMOR-IPAT, le taux d’accouchements vaginaux sans complications a été significativement plus élevé (78,9 % vs 66,4 % ; p = 0,01). L’induction préventive du travail n’a pas été associée avec une augmentation des effets adverses chez les nouveau-nés.
Les résultats de cette étude suggèrent que l’induction préventive du travail chez les femmes multipares permet de réduire le taux de césarienne avec des effets positifs sur le déroulement de la naissance.