L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un muscle cardiaque plus jeune que nous
Contrairement à ce que l’on pense, des cellules musculaires de notre cœur continueraient à se former à l’âge adulte, affirment aujourd’hui des chercheurs, qui ont daté les cellules cardiaque au carbone 14.
Après la plasticité cérébrale, permise par la création de nouveaux neurones au cours de notre existence, la régénération du muscle cardiaque pourrait être la prochaine grande découverte de la biologie. Grâce à une méthode originale, utilisant les traces laissées chez tous les organismes vivants de la planète par les essais nucléaires atmosphériques de la Guerre froide, des chercheurs montrent qu’une partie des cellules du muscle cardiaques se renouvelle à l’âge adulte.
Cellules contractiles qui assurent les battements de notre cœur, les cardiomyocytes ont la particularité de proliférer au stade fœtal et de ne plus se diviser –ou presque- après la naissance. Même au cours de l’enfance et de l’adolescence ce sont essentiellement les autres tissus cardiaques qui assurent la croissance du cœur. Cette incapacité des cardiomyocytes à se diviser pour donner naissance à de nouvelles cellules à l’âge adulte explique les dégâts laissés par un infarctus : les zones lésées cicatrisent mais ne sont plus contractiles.
Certaines études ont suggéré que des cardiomyocytes pouvaient se diviser mais ces résultats restent très discutés. D’où l’intérêt de l’étude publiée aujourd’hui par Jonas Frisen (Institut Karolinska, Suède) et ses collègues américains et français. Ces chercheurs montrent que, globalement, notre cœur est de six ans plus jeune que nous et que même certains cardiomyocytes se sont formés bien après notre naissance.
Les essais d’armes nucléaires menés pendant la Guerre froide ont provoqué un pic de carbone 14 dans l’atmosphère pendant plusieurs années. Les cellules qui se sont divisées à ce moment-là en portent la trace dans leur ADN. Les chercheurs ont donc étudié les taux de carbone 14 dans les cellules cardiaques de personnes nées avant, pendant ou après ces essais, stoppés en 1963.
Chez les personnes nées avant la Guerre froide, les concentrations de carbone 14 étaient plus élevées que celles qui prévalaient au moment de leur naissance, y compris dans l’ADN de cardiomyocytes. Cela signifie donc que des cellules musculaires cardiaques se sont divisées au cours de leur vie.
D’après la modélisation de l’ensemble de leurs résultats, les cardiomyocytes se renouvellent au rythme de 1% jusqu’à l’âge de 20 ans, diminuant ensuite jusqu’à 0,4% à 75 ans. Moins de la moitié de ces cellules seraient finalement remplacées au cours d’une vie humaine standard. Ces résultats sont publiés aujourd'hui dans la revue Science.
Même si le taux de renouvellement est faible, ces résultats confortent les espoirs de ceux qui tentent de stimuler la régénération des myocytes pour soigner les lésions cardiaques. Encore faut-il identifier la source des ces nouveaux cardiomyocytes : proviennent-ils de la division de cellules existantes ou d’une source de cellules souches?