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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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- samedi 15. août 2015
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- mercredi 22. juillet 2015
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- dimanche 28. juin 2015
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- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- jeudi 12. mars 2015
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Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La chirurgie de l'obésité de plus en plus pratiquée |
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Chaque année, 11 000 personnes ont recours à la chirurgie bariatrique. La Haute Autorité de santé vient de publier toute une série de recommandations pour encadrer ces nouvelles techniques.
Sur l'écran vidéo, la grosse pince crocodile coupe et agrafe l'estomac rose et blanc nacré. En 45 minutes, sous l'objectif de l'endoscope, le chirurgien a terminé l'opération de réduction de la taille de l'estomac. Il s'agit d'une opération visant à faire maigrir des obèses, une gastrectomie dite «en manchette».
La patiente, une mère de famille qui a déjà eu un long parcours avec de multiples régimes, fait partie des quelque 11 000 personnes qui chaque année en France confient à un chirurgien «bariatrique» leur dernier espoir de vaincre une obésité pathologique. Les résultats peuvent être spectaculaires : entre 43 et 54 % de l'excès de poids peut être perdu en deux à trois ans après l'opération. Entre 60 % et 80 % des patients ont une amélioration des fonctions respiratoires, cardio-vasculaires et de la locomotion.
Depuis dix ans, la chirurgie «bariatrique» connaît un essor rapide. Plus de 310 équipes chirurgicales la pratiquent aujourd'hui en France. La Haute Autorité de santé (HAS) vient de renouveler ses recommandations ainsi que la Société française de chirurgie de l'obésité (Soffco). On estime qu'environ 1,2 million d'obèses français ont un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40 kg par mètre carré de surface corporelle, un des critères justifiant le recours à cette chirurgie.
Autres malades concernés, celles et ceux ayant un IMC de 35 mais avec des pathologies associées cardio-vasculaires, respiratoires ou diabétiques, susceptibles d'être améliorées après la chirurgie. C'est pourquoi la HAS recommande de ne proposer cette chirurgie seulement aux obèses en échec de traitement médical, diététique et psychothérapeutique.
«Comme si ces femmes qui viennent se confier à nous ne savaient pas qu'elles sont en échec !», réagit ce chirurgien d'un gros centre en banlieue parisienne.
La nouvelle discipline a de l'avenir devant elle : pour le Pr Jean Mouiel, président de la Soffco, «chacune des équipes actuelles peut tabler sur un vivier d'au moins 4 000 patients.» Par ailleurs, cette chirurgie pourrait aussi être utile dans le traitement du diabète de type 2 chez des malades ayant un IMC compris entre 30 et 35 kg au mètre carré.
Accord préalable de la sécu
Cette montée en puissance intervient à un moment où les chirurgiens opèrent moins. En effet, les endoscopes qui opèrent des polypes intestinaux, les sondes à ballonnet qui dilatent les artères coronaires, les lasers ophtalmologiques ou bronchiques ont réduit le champ de la chirurgie classique au profit des techniques interventionnelles pratiquées par des médecins.
La chirurgie de l'obésité est donc une nouvelle opportunité pour les praticiens. Mais les caisses d'assurance-maladie exigent un accord préalable pour autoriser le remboursement des actes. «Cela entraîne des conflits à n'en plus finir avec les médecins inspecteurs, qui nous opposent des critères rigides de poids» pour les autorisations, explique le président des chirurgiens de l'obésité. La question est d'autant plus épineuse que beaucoup de malades ont besoin de plusieurs interventions ultérieures qui, elles, ne sont pas dans la nomenclature des actes médicaux et donc, non remboursées.
Pour éviter toute dérive, la HAS recommande une prise en charge pluridisciplinaire avec un coordinateur pour l'évaluation psychologique, la décision chirurgicale, les conditions de suivi postopératoire, et pour l'information complète du malade. La HAS veut aussi créer un registre national avec pour chaque patient le pourcentage de perte d'excès de poids, l'amélioration des comorbidités, de la qualité de vie et l'analyse des complications.
La mortalité en chirurgie bariatrique est faible : à peine plus de trente morts par an. L'image de cette chirurgie reste pourtant très mauvaise dans le monde médical. Il ne faut pas oublier non plus que la survie associée à l'obésité pathologique est bien plus faible que celle de la population générale.
lefigaro
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