L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Les graisses brunes ne fondent pas complètement à l’âge adulte
Les marmottes et les petits enfants ne seraient pas les seuls à bénéficier d’une couche de graisse brune –ou adipocytes bruns : les êtres humains adultes garderaient quelques réserves de cette ‘bonne’ graisse, d’après les résultats concordants de trois études publiées dans le New England Journal of Medecine.
Connus pour leur capacité à utiliser les graisses afin de produire de la chaleur, les adipocytes bruns jouent un rôle important chez les animaux hibernants. Ils sont présents chez le fœtus humain et aident aussi le nouveau-né à maintenir sa température corporelle. Cependant, une fois adulte, les humains sont surtout pourvus d’adipocytes blancs, tristement célèbres pour leur capacité à stocker les graisses que notre organisme ingère mais ne convertit pas en énergie.. Quant aux graisses brunes, leur présence chez adulte est très discutée.
D’où l’intérêt des trois études publiées par des chercheurs hollandais, américains et suédois, qui ont détecté des niches d’adipocytes bruns chez des hommes et des femmes adultes, grâce à la tomographie par émission de positons. Cette méthode d’imagerie permet de suivre l’absorption d’une substance (à laquelle on ajoute un produit radioactif) dans l’organisme.
Par exemple, après avoir administré un glucose radioactif à 24 jeunes hommes, les chercheurs de l’université de Maastricht les ont placés dans une ambiance fraîche, à 16°C, et ont observé avec la TEP les tissus où le métabolisme était actif. C’est ainsi que de petites réserves de graisses brunes sont apparues au niveau du cou, de la poitrine et de l’abdomen. Ces mêmes zones n’étaient pas actives dans une pièce plus chaude, lorsque les sujets n’avaient plus besoin de se réchauffer, précisent les chercheurs.
Ces études suggèrent par ailleurs que les adipocytes bruns sont plus importants chez les personnes minces que chez les personnes en surpoids ou obèses, plus fréquents chez les femmes que chez les hommes, et que leur présence se réduit avec l’âge.
A l’heure où l’obésité est considérée comme une épidémie mondiale, certains envisagent de mettre ces adipocytes bruns à contribution pour réduire la prise de poids. Une équipe américaine et française a identifié une protéine qui, chez la souris, peut transformer des adipocytes blancs en adipocytes bruns. Cette même protéine contribue à la fabrication de graisses brunes à partir des cellules satellites, précurseurs des cellules musculaires (toujours chez la souris). Cependant ces travaux sont encore très loin de permettre une quelconque application chez l’humain.