L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Ne privons pas les malades obèses de prothèse totale de genou !
La gonarthrose est une pathologie fréquente en consultation rhumatologique.
L’obésité en est un facteur de risque majeur. Lorsque la gêne fonctionnelle est sévère et que les traitements médicaux sont inefficaces, la pose d’une prothèse totale ou tricompartimentale de genou est proposée. A court terme, on sait qu’elle améliore les capacités fonctionnelles. Cependant, il existe peu d’étude sur son bénéfice à long terme.
De plus, il persiste des incertitudes sur les contres indications potentielles et notamment sur l’impact de l’obésité sur l’efficacité d’une prothèse totale de genou. Doit-on récuser les malades obèses candidats à une prothèse de genou pour gonarthrose ? L’obésité est certes un facteur de risque de gonarthrose mais est-elle un facteur de non-efficacité d’une prothèse ?
Une équipe anglaise a suivi 325 malades pendant 5 ans après la pose de leur prothèse de genou pour gonarthrose et les ont comparés à un groupe contrôle de 363 malades non prothèsés.
Durant le suivi, le score SF 36(short form 36 health survey comportant un score fonctionnel, un score de qualité de vie et un score de « santé mentale ») a été relevé. Le score fonctionnel a augmenté de 6 points entre l’entrée dans l’étude et la fin d’étude dans le groupe prothésé alors qu’il a diminué de 14 points dans le groupe contrôle (résultat statistiquement significatif). La qualité de vie était également meilleure de façon significative dans le groupe prothésé versus groupe contrôle. Il n’y avait par contre pas de différence entre les 2 groupes pour le score « santé mentale ».
Dans le groupe prothésé, l’amélioration fonctionnelle était moindre chez les obèses (IMC > ou = 30=) mais réelle alors que chez les obèses du groupe contrôle, il existait une dégradation fonctionnelle.
L’amélioration de la fonction après prothèse était meilleure chez les malades ayant des lésions radiologiques sévères et moins bonne chez les malades de sexe féminin, âgées et/ou se plaignant dés le départ d’autres douleurs articulaires associées.
Les auteurs concluent que l’amélioration fonctionnelle après pose d’une prothèse de genou pour gonarthrose perdure au moins 5 ans. Les bénéfices sont obtenus chez tous les malades obèses ou non. L’obésité ne doit pas faire récuser l’indication de pose d’une prothèse totale de genou.