|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- jeudi 12. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 753
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Psoriasis : la photothérapie chez soi ? |
|
|
Lorsque les traitements topiques s’avèrent insuffisants dans le psoriasis, l’une des alternatives possibles est de recourir à la photothérapie notamment par UVB.
Ce traitement est toutefois considéré comme contraignant, imposant aux patients des déplacements fréquents et une charge de travail supplémentaire pour les équipes médicales quand il est effectué dans une structure hospitalière.
Des équipements ont été mis au point vers la fin des années 1970 susceptibles de permettre aux patients de se traiter eux-mêmes à domicile. Mais l’efficacité et la bonne utilisation des appareils restent toujours l’objet de débats. Des craintes sont exprimées notamment concernant les risques de mauvais dosages, de phototoxicité, de traitements mal conduits, arrêtés trop tôt ou au contraire poursuivis après l’arrêt théorique du traitement. Aucune étude suffisamment puissante n’ayant été menée pour permettre d’établir des recommandations, le consensus général conseille la prudence.
Une équipe hollandaise a enquêté auprès de dermatologues et il s’avère que 55 % d’entre eux considèrent que la photothérapie à domicile est inférieure en efficacité au même traitement réalisé en externe dans un service hospitalier. Ils sont 30 % à penser qu’il y a un risque accru d’érythèmes, de brûlures, de carcinogenèse ou de vieillissement cutané prématuré. Ces craintes ne sont toutefois fondées que sur des opinions, aucune preuve ne vient les étayer.
La même équipe a ensuite mené une étude en simple aveugle, incluant 196 patients, randomisés en deux groupes, dans le but de prouver la non-infériorité du traitement à domicile en termes de résultats et de sécurité. Un groupe suivait la photothérapie en externe dans un service hospitalier, les autres à domicile, avec l’assistance d’une société de location de matériel et d’une équipe d’infirmières. Les traitements étaient effectués selon les protocoles habituels des dermatologues consultés et les appareils étalonnés de la même façon pour pouvoir comparer les doses délivrées. La sévérité des lésions et leur évolution ont été évaluées par les index PASI (psoriasis area and severity index) et SAPASI ( Self administered psoriasis area and severity index), variant de 0 à 72.
Quatre types d’effets secondaires à court terme étaient retenus : érythème modéré et sensation de chaleur (effets secondaires attendus et peu préoccupants), érythème sévère et phlyctènes (effets secondaires sévères).
Les résultats montrent que le traitement effectué à domicile n’est pas inférieur à celui mené en soins externes, avec une réduction des scores PASI et SAPASI statistiquement significatives et identiques dans les deux groupes. Les effets secondaires sont principalement des érythèmes modérés et des sensations de brûlures, et aucune différence n’est observée entre les deux groupes, dans leur fréquence ni dans leur gravité. Concernant les mésusages et notamment les abus de traitements à domicile, les auteurs précisent qu’ils sont rendus impossibles en Hollande du fait de la réglementation qui prévaut dans ce pays. Ils estiment que dans les pays où il n’y a pas ou peu de réglementation dans ce domaine, des solutions peuvent être trouvées par exemple le recours à des codes d’accès bloquant l’utilisation du matériel en fin de traitement.
La différence qui se manifeste entre les groupes ayant utilisé la photothérapie à domicile ou à l’hôpital réside surtout dans les résultats des questionnaires de satisfaction, le traitement à domicile étant ressenti comme moins contraignant avec une meilleure qualité de vie.
Les auteurs estiment que leur étude apporte la preuve que la photothérapie à domicile est aussi efficace et aussi sûre que la photothérapie effectuée en soins externes à l’hôpital, tout en allégeant la contrainte qu’impose ce traitement. Ils concluent que des adaptations devront être apportées aux recommandations, en tenant compte de ces conclusions. Ils suggèrent enfin une évaluation économique comparant le coût des deux méthodes.
Dr Roseline Péluchon
|
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |