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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Thérapeutique comportementale contre énurésie nocturne : la persévérance est payante |
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La prévalence de l’énurésie nocturne est de 20 % à 5 ans, 10 % à 10 ans, avec un taux de rémission de 15 % par an, 2 % des adolescents étant encore atteints. Les thérapeutiques comportementales sont utilisées en première ligne chez les plus jeunes. Leur efficacité réelle a encore été peu évaluée. Des auteurs néerlandais ont entrepris de façon prospective, la comparaison de plusieurs méthodes appliquées dés l’âge de 4 ou 5 ans.
Les critères d’inclusion ont été l’énurésie isolée, définie par des pertes d’urine nocturnes, sans pertes diurnes (sauf accident), au moins 2 fois par semaine durant les 3 derniers mois chez des enfants vierges de tout traitement antérieur et sans pathologie sous-jacente. Après une période d’observation de 2 semaines, 570 enfants ont été randomisés en 4 groupes :
1) éveil de l’enfant pour uriner après 2 heures de sommeil, en énonçant un mot de passe pour s’assurer du réveil,
2) identique au groupe 1 mais sans utilisation de mot de passe,
3) système de récompense après un nombre défini de nuits sèches,
4) groupe contrôle sans intervention. Le critère de succès a été de 14 nuits sèches consécutives, évalué sur un calendrier couvrant 4 à 6 semaines.
La première évaluation a eu lieu à 6 mois (T1), une seconde (T2) après 3 ans à l’aide de questionnaires. Une étude statistique sophistiquée (imputation multivariable) a été faite pour tenir compte du nombre notable d’enfants sortis de l’étude dont la répartition selon les groupes ne peut être liée au seul hasard. De fait, les taux respectifs de sortie ont été : groupe 1 : 36 %, 2 : 30 %, 3 : 19 % et 4 : 14 %, avec un nombre moyen de jours de participation plus faible dans le groupe 1. Lors de la seconde évaluation (T2), les enfants ayant alors entre 7 et 8 ans, le taux de réponse des parents a été de 64 %, plus élevé pour les enfants « secs » (79 %) que pour les « mouillés » (60 %). Le groupe 2 (enfants levés sans mot de passe) a eu le meilleur taux de succès à 6 mois : 37 % en comparaison du groupe contrôle : 21 % (p<0,01) ce qui statistiquement implique de traiter 6,25 enfants pour un succès ! La réussite des groupes 1 (27 %) et 3 (32 %) n’a pas été statistiquement différente du groupe contrôle.
Les facteurs influant négativement le pronostic ont été le port de couches nocturnes et les fuites accidentelles diurnes. En l’absence de ces facteurs, le taux de succès a été légèrement supérieur : 1 : 31 %, 2 : 39 %, 3 : 36 % et 4 : 22 %. La persévérance est payante : dans le groupe lever sans mot de passe, le taux de succès est de 37 % à 6 mois contre 19 % à 3mois.
Pr Jean-Jacques Baudon
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