L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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BPCO : à la recherche impérative des premiers signes
Un fumeur sur deux meurt de son tabagisme ! Ce chiffre n'est pas nouveau, mais il prend une résonance particulière au vu des résultats d'une étude norvégienne menée sur 30 ans. La moitié des fumeurs réguliers (un paquet par jour) pris en compte dans ce travail sont morts de causes directement liées à leur tabagisme.
Or trop souvent à 35-40 ans, les accros au tabac négligent cette toux qui s'installe progressivement. L'essoufflement aussi est généralement vécu comme une conséquence banale du tabagisme. Voire de « l'âge qui vient » Bref, chaque fumeur considère que ce sont là des signes normaux. Rien de grave ? Et pourtant
Lentement, la maladie obstrue les bronches. Au fil du temps, la capacité respiratoire diminue. Le travail de sape de la BPCO a commencé. Impossible de revenir en arrière, le fumeur ne retrouvera jamais la totalité de ses capacités respiratoires. Sans diagnostic, sans sevrage tabagique, la maladie va irrémédiablement provoquer une insuffisance respiratoire. Avec à terme un seul recours, la mise sous oxygénothérapie.
Vous pensez ne pas être concerné ? Il y a pourtant plus de 16 000 morts chaque année en France, 3,5 millions de malades, 40 000 insuffisances respiratoires dues à la BPCO Si cette dernière est irréversible, le simple fait d'arrêter de fumer permet néanmoins de stabiliser le handicap respiratoire. Car après l'arrêt du tabac, l'inflammation bronchique diminue. Enfin le traitement, commencé tôt, permet de retarder voir même d'éviter la prise de corticoïdes. Restez vigilants et à l'écoute des signes évocateurs.