L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Des oeufs servent à fabriquer le vaccin contre la grippe A (H1N1)
Alors que l’alerte à la pandémie est maintenue à un niveau élevé, maints producteurs d’oeufs du Québec ont été invités à rehausser les mesures de biosécurité au sein de leurs élevages et à se tenir prêts à commencer une production d’oeufs fertilisés pour la fabrication d’un vaccin qui immuniserait contre la grippe A (H1N1).
Depuis une cinquantaine d’années, on fabrique les vaccins à l’aide d’oeufs fertilisés. On injecte le virus, celui de l’influenza, par exemple, à l’intérieur de ces oeufs. « Contrairement aux bactéries, les virus ont besoin de cellules vivantes pour se multiplier. Le virus se multipliera donc à l’intérieur des cellules qui composent l’embryon de poulet. Les nouveaux virus se retrouveront dans le liquide allantoïque (l’équivalent du liquide amniotique chez l’humain) qui entoure l’embryon. On récolte ensuite une dizaine de millilitres de ce liquide afin d’en extraire les virus qui seront purifiés. Les virus de l’influenza ainsi recueillis sont ensuite tués à l’aide de composés chimiques afin qu’ils ne se reproduisent plus une fois qu’ils se retrouveront dans la personne vaccinée », a expliqué le professeur de virologie André Darveau, vice-doyen à la recherche à la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval.
Certains éleveurs se spécialisent dans la production d’oeufs fertilisés qui sont destinés à la fabrication de vaccins. En 2008, 562 100 poules étaient consacrées à cette filière au Québec.
La préparation des vaccins contre la grippe saisonnière monopolise la production d’un grand nombre d’éleveurs d’oeufs fertilisés de janvier à juillet, a expliqué Paulin Bouchard, vice-président de la Fédération de producteurs d’oeufs de consommation du Québec. « Avec le soutien du gouvernement, un certain nombre d’entre eux poursuivent leurs activités pendant toute l’année afin de rendre des oeufs disponibles au cas où surviendrait une pandémie, compte tenu du fait que redémarrer un cycle de production prend beaucoup de temps. »
Si aucune pandémie ne se déclare, ces oeufs sont envoyés au cassage où ils sont transformés pour d’autres marchés, tels que celui des gâteaux. En vertu du plan canadien d’urgence en cas de pandémie, le gouvernement accorde une petite compensation aux producteurs afin de garder en permanence des oeufs disponibles pour la fabrication des vaccins.
Les oeufs qui sont destinés à la consommation et que l’on retrouve dans les épiceries n’ont pas été fertilisés par un coq a précisé Paulin Bouchard, ils ne feront jamais de poussins.
Par contre, les oeufs destinés à la fabrication de vaccins doivent avoir été fertilisés lors d’un accouplement entre la poule et un coq. Une fois pondus, ces œufs fertilisés sont incubés dans des couvoirs afin de favoriser le développement de l’embryon. Dès l’apparition d’un embryon, les compagnies pharmaceutiques injectent le virus à l’intérieur de l’oeuf qui y trouve un milieu fertile pour se multiplier. Le liquide présent dans l’oeuf est ensuite prélevé et utilisé pour préparer les vaccins.