L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La radiofréquence en bonne place dans la prise en charge des carcinomes hépatocellulaires
Les cancers hépatocellulaires représentent 80 à 90 % des tumeurs primitives du foie. C’est la 3ème cause de mortalité par cancer. L’hépatectomie partielle et la transplantation hépatique sont les traitements curatifs de référence mais ils ne sont applicables qu’à 10 à 20 % des cas.
L’ablation par radiofréquence (RF) de la tumeur repose sur la nécrose par coagulation de celle-ci liée à la chaleur produite par des électrodes placées dans le tissu tumoral et traversées par un courant alternatif de haute fréquence. Cette technique entraîne peu de complications (3-7 %) et une faible mortalité (0-1 %). La voie d’abord peut être percutanée, cœlioscopique ou ouverte, ces deux dernières permettant éventuellement de dépister des CHC ignorés et de localiser les électrodes avec plus de précision.
Les auteurs ont analysé les articles parus sur ce thème entre 1997 et 2008.
La RF, comparée aux autres techniques d’ablation locale, s’y révèle très supérieure aux injections percutanées d’éthanol, nécessitant moins de séances pour obtenir une nécrose tumorale plus complète et apportant une meilleure survie globale mais au prix de davantage de complications (hémothorax, hémopéritoine). Elle a aussi pris l’avantage sur la coagulation par micro-ondes en nécessitant moins de séances, et donnant lieu à moins de récidives.
Pour les HCC non résécables, (du fait de la cirrhose ou de pathologies associées), la RF est à comparer à la chimio-embolisation dans l’artère hépatique ; les deux techniques donnent des résultats voisins en termes de doublement tumoral et de survie globale. Pour les petites tumeurs, la RF isolée est efficace.
L’association des 2 techniques est supérieure à chacune isolément pout les CHC d’au moins 5 cm ; entre 3 et 5 cm, c’est l’association de la RF et des injections d’éthanol qui obtient les meilleurs résultats.
Un tiers des candidats à la transplantation hépatique sont victimes d’une progression de leur tumeur pendant l’attente de leur transplant (un an) et ne peuvent plus en bénéficier ; la RF est indiquée pour réduire ce taux à 10 % environ. Les disséminations cellulaires rapportées semblent être le fait de la biopsie hépatique préalable (à éviter absolument) et non de la RF.
La RF a fait de tels progrès qu’elle se compare favorablement à l’hépatectomie partielle dans les petites tumeurs (< ou = 3cm), avec des survies à 5 ans dépassant 68 %.
Enfin, en cas de récidive d’un CHC dans un foie restant ne pouvant plus être réséqué, la RF améliore le pronostic, du moins si la récidive survient plus d’un an après le geste chirurgical.