L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Pandémie grippale : tout serait bien en Ordre dans les pharmacie
Paris - Les enquêtes d'opinion ont eu beau faire valoir que l'épidémie provoquée par une nouvelle souche de virus grippal de type A (H1N1) n'avait guère suscité d'inquiétudes chez les Français, de nombreux pharmaciens ont cependant pu observer que les questions au sujet de l'approvisionnement des officines en masque et antiviraux se faisaient plus nombreuses.
Par ailleurs, beaucoup se sont interrogés quant aux modalités d'approvisionnement des pharmacies à usage intérieur. Les informations distillées par la presse selon lesquelles des stocks de masques et de médicaments auraient été « pré positionnés » par la pharmacie centrale des armées ont en effet pu à certains égards être jugées insuffisantes. L'Ordre des pharmaciens se montre un peu plus disert sur le sujet.
Le conseiller ordinal Olivier Ferlet qui a bien voulu répondre à nos questions souligne ainsi que dans le cadre actuel d'une activation du plan pandémie grippale au niveau 5A, les pharmacies des hôpitaux qui ont été ou qui sont aujourd'hui concernés par la prise en charge d'un patient infecté ou suspecté d'être infecté par le virus A (H1N1) ont été dûment approvisionnées, grâce au circuit de signalement prévu dans ce type de situation au sein des établissements et auprès des autorités compétentes (Institut national de veille sanitaire et Direction générale de la Santé). Il a pu s'agir notamment au début de la crise de la pharmacie de l'hôpital Bichat.
Concernant la distribution des médicaments et des masques par les pharmacies officinales, s'il s'avérait que la pandémie grippale actuelle engendrait des cas dans toute la France, Olivier Ferlet indique qu'il y a aujourd'hui « des produits sur les plateformes » qui constituent un « stock de démarrage », avec « possibilité d'en demander » de nouveau au fur et à mesure. Les grossistes seraient préparés à une telle éventualité.
Le représentant de l'Ordre a également tenu à souligner que la sensibilisation des pharmaciens allait bientôt connaître une nouvelle étape : les officines devraient notamment recevoir prochainement de nouveaux kits d'information aujourd'hui en cours de validation. Grâce à cette préparation, les pharmaciens pourront jouer leur rôle de premier plan en cas d'aggravation de la crise en s'appuyant également sur des stocks de médicaments considérés comme « largement suffisants ».
Les officines pourraient en effet être dans l'avenir des acteurs très sollicités : si pour l'heure le signalement des cas suppose que le patient ou son médecin traitant contacte le 15, pour une prise en charge hospitalière, demain c'est le « couple médecin généraliste/officine » qui pourrait être au coeur de la lutte !