L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un traitement ciblé pour le cancer colorectal
Le traitement du cancer évolue de plus en plus vers une prise en charge sur mesure du patient pour augmenter les chances de guérison. Le traitement personnalisé du cancer colorectal a ainsi progressé « à pas de géant » au cours de ces dernières années grâce aux résultats des recherches scientifiques et techniques, ont expliqué mardi les professeurs Eric Van Cutsem et Yves Humblet.
Parmi ces avancées scientifiques, une équipe multinationale de chercheurs, menée par le professeur Van Cutsem du département Oncologie digestive de l'UZ Leuven, a découvert que les patients, dont la tumeur possède la forme normale du gène K-ras, sont plus sensibles à une chimiothérapie associée à du cétuximab, un anticorps qui bloque le récepteur du facteur de croissance épidermique présent dans de nombreux types de cancer.
Cet anticorps contrôle mieux la croissance de la tumeur et accroît ainsi les chances de réduction des métastases par rapport à la chimiothérapie sans cétuximab. Dans la logique d'un traitement personnalisé, ce traitement au cétuximab ne sera donc pas administré aux patients atteints d'un cancer colorectal dont le gène K-ras a muté.
Un traitement ciblé de chaque patient, en fonction du type de cancer et de la génétique notamment, augmentera les chances de guérison. « Chaque traitement possède ses avantages (comme la réduction de la tumeur) mais aussi des inconvénients (effets secondaires), dit le professeur Van Cutsem. Il est dès lors crucial de pouvoir prédire si un traitement donné aura ou n'aura pas les effets escomptés chez un patient avant de le conduire à travers cette période difficile. »
Le professeur Yves Humblet, des Cliniques universitaires Saint-Luc, a souligné l'importance du dépistage précoce du cancer colorectal : « Quel que soit le stade, la survie relative en cas de cancer colorectal est de 57 % après cinq ans. Mais détecté au stade superficiel, elle est de 90 % ». Il a rappelé que des polypes sont à l'origine de cette forme de cancer. Trente pour cent des sexagénaires développent des polypes mais 5 % de ceux-ci dégénèrent en tumeurs malignes.
« Il faut détecter et traiter ces polypes tôt dans leur évolution. En présence de sang dans les selles et/ou de troubles du transit, il faut contacter au plus vite son généraliste. Une tumeur traitée quand elle est superficielle permet d'augmenter spectaculairement les chances de survie », a dit le Pr Humblet.