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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
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- dimanche 28. juin 2015
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- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Cancers les plus fréquents en 2008 : Sein et Prostate |
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Ces deux cancers continuent leur progression en 2009, en raison notamment du dépistage systématique.
En 2008, les cancers de la prostate devraient rester largement en tête chez l'homme avec 66 000 nouveaux cas attendus en France, selon des projections publiées par l'Institut de veille sanitaire (INVS). Pour le sexe féminin, la palme revient toujours aux tumeurs du sein, avec 51 000 cas prévus en 2008. «Il ne s'agit encore que d'estimations, issues d'une modélisation statistique. Les données définitives ne sont connues qu'avec trois ou quatre ans de décalage», précise le Dr Juliette Bloch, de l'INVS.
Très logiquement, ces prévisions confirment la tendance observée ces dernières années : les cancers sont de plus en plus fréquents, mais de moins en moins meurtriers. Il y a un an et demi, l'INVS et l'Institut national du cancer ont publié une base de données colossale sur ce sujet. Entre 1980 et 2005, les tumeurs malignes ont augmenté de façon considérable en France, notamment du fait de l'accroissement de la population et de son vieillissement. Mais l'épidémie a été heureusement compensée par une baisse de la mortalité relative des cancers, de plus de 20 %.
La divergence entre la courbe de mortalité et celle des nouveaux cas s'explique en bonne partie par la forte progression du dépistage des cancers de bon pronostic (comme ceux de la prostate et du sein) et le recul de tumeurs agressives (œsophage, estomac, bouche et gorge) en lien avec la baisse de la consommation d'alcool ou de tabac.
Baisse des traitements hormonaux de la ménopause
C'est à partir de ces données que l'équipe de l'INVS a modélisé l'évolution des cancers de 2005 à 2008. Pour chacune des localisations étudiées, trois scénarios ont été envisagés, et le plus plausible - en fonction des évolutions récentes en France ou dans d'autres pays - a été retenu. Le principal intérêt de ces études est de pouvoir planifier l'offre de soins, explique Juliette Bloch. Au total, selon ces nouvelles révisions, près de 353 000 Français se sont vus découvrir une tumeur maligne en 2008, alors que le nombre de nouveaux cas était évaluée à 319 500 en 2005. Quant aux décès par cancers, ils ont dû s'élever à 145 500 en 2008, soit 1 000 de moins qu'en 2005.
Concernant les tumeurs de la prostate, qui sont de loin les plus fréquentes et celles qui ont le plus augmenté chez l'homme ces 25 dernières années, l'INVS prédit un tassement de la courbe d'incidence à partir de 2005. «Il est difficile de réaliser des projections pour cette localisation tant l'impact du dépistage par le test PSA (Prostate Specific Antigen) est important, notent les auteurs du rapport. L'utilisation intensive du PSA aux États-Unis avait provoqué un doublement des taux d'incidence en 5 ans avant qu'une baisse brutale ne survienne». Selon eux, il est évident qu'en France, une telle croissance ne peut se poursuivre.
Tout le problème est de savoir quand aura lieu le décrochage. Chez les femmes, le cancer du sein poursuit également sa progression, mais elle devrait être moins forte que prévu, précise le Dr Bloch. «Comme pour le cancer de la prostate, nous avons rectifié le tir en tenant compte d'éléments récents», explique-t-elle. Selon une enquête française publiée en 2008, l'incidence des cancers du sein a en effet diminué entre 2004 et 2006. Constatée aussi dans d'autres pays, cette évolution est concomitante à la baisse massive de prescription de traitements hormonaux de la ménopause.
Le figaro.
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