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Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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La pilule Alli, un succès à confirmer |
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Deux mois après son lancement en vente libre, lefigaro.fr a interrogé les pharmaciens qui distribuent la pilule amaigrissante. Si les premières boîtes ont vite trouvé preneur, les clients ne semblent pas pressés de renouveler leur traitement.
C'était il y a deux mois. Le 6 mai, au prix d'une campagne de communication efficace et largement reprise à travers les médias, la pilule amaigrissante Alli débarquait dans les pharmacies françaises, en vente libre. Distribuée en boîte de 42 ou 84 pilules, Alli a connu un démarrage excellent à en croire les pharmaciens que nous avons interrogés. Certains confient avoir été - où être encore - en rupture de stock. «Une situation qui est en train d'être réglée», réagit le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline grand public (GSK), qui produit et commercialise Alli. «155.900 boîtes ont été vendues entre le 6 et 24 mai», explique Agnès Espiasse-Cabau, responsable communication externe, soit un total des ventes de 7,7 millions d'euros sur cette même période. Le groupe ne donnera en revanche aucune indication supplémentaire, notamment sur le profil des utilisateurs, attendant pour cela la rentrée prochaine.
Et le succès aurait pu être plus grand encore. Ainsi, «50% des personnes souhaitant se procurer Alli repartent bredouilles», explique Pascale, pharmacienne au Mans. Non pas en raison de l'écoulement très rapide du médicament, mais en raison des multiples critères auxquels est soumise sa délivrance : calcul de l'indice de masse corporelle (IMC, vous pouvez calculer le vôtre en cliquant ici), habitudes alimentaires ou antécédents médicaux. Les pharmaciens affirment d'ailleurs respecter scrupuleusement les règles de délivrance. «Ils ont entendu nos messages à ce sujet», commente Agnès Espiasse-Cabau chez GSK.
«Les gens sont méfiants»
À raison d'une pilule à chaque repas, les premiers clients ont épuisé leur stock de pilules fin mai-début juin. Pour le plus gros conditionnement, pour les clients ayant acheté plusieurs boîtes et enfin pour certaines pharmacies ayant mis en vente le produit après la date officielle de lancement, les premiers réapprovisionnements éventuels de la part des clients interviennent en ce moment. Or, de réapprovisionnements, pas ou peu de traces selon les pharmaciens que nous avons sollicités*. «Nous avons des clients qui en ont pris au moins six semaines et pour lesquels nous n'avons ni retour sur l'efficacité du produit, ni nouvel achat», explique Anne, pharmacienne à Paris. Même constat chez Daniel, installé à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), près de Pau, qui évoque comme explication possible un traitement médiatique qui aurait fait la part belle aux effets indésirables d'Alli. Résultat ? «Les gens sont méfiants», explique Nathalie, pharmacienne dans le quartier Vauban à Marseille. «Au regard de la publicité faite lors du lancement d'Alli, nos ventes sont mêmes assez modestes finalement», ajoute-t-elle. Pour certains clients, les diarrhées seraient clairement à l'origine du non-renouvellement de l'achat.
Paradoxalement, sur les forums de sites Internet féminins, les utilisatrices d'Alli sont globalement satisfaites et prêtes à renouveler leur achat. «Je fais attention à ce que je mange et j'ai déjà perdu 5,3 kg», explique Laëtitia. A contrario et sans surprise, les déçues d'Alli citent pour expliquer qu'elles ne renouvelleront pas l'achat, les effets secondaires. Si Alli facilite l'élimination des graisses, elle ne dispense souvent pas d'un régime classique, soulignent nombre d'utilisatrices.
Le fabricant déclare lui ne pas disposer de chiffres sur le taux de réachat et préfère mettre en avant le bon chiffre observé aux Etats-Unis - où la pilule a débarqué en juin 2007. Les données présentées à la rentrée devraient permettre de vérifier si la France suit la même tendance.
* En très grande majorité des pharmaciens de quartier déclarant posséder une clientèle d'habitués.
Le figaro
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