L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un réseau mondial pour une meilleure prévention
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre en place un réseau mondial sur les maladies non transmissibles. Son objectif principal est de renforcer les actions de prévention et mettre les moyens nécessaires pour la prise en charge.
Les maladies non transmissibles causent 38 millions de morts chaque année, et 80% de celles-ci surviennent dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. L’OMS prévoit qu’à l’échelle mondiale, les décès dus aux maladies non transmissibles sont susceptibles d’augmenter de 17% au cours des 10 prochaines années, avec la plus forte augmentation projetée dans la région africaine (27%), suivie par la région de la Méditerranée orientale (25%). Les maladies non transmissibles, comme les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les cancers ou le diabète, représentent la grande majorité des décès mondiaux, mais elles ne sont pas encore traitées comme des priorités dans le Programme mondial de développement, a indiqué la semaine dernière l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la présentation d’un réseau mondial sur les maladies non transmissibles.
Le nouveau réseau, composé d’organisations et d’experts de premier plan, est appelé à mener des actions au bénéfice de la lutte contre les maladies non transmissibles, à renforcer les partenariats mondiaux, à aider les politiques de planification gouvernementales et à mettre en œuvre des mesures visant à réduire le fardeau de ces maladies. « Les objectifs du nouveau réseau sont d’attirer plus d’attention sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, d’accroître la disponibilité des ressources et de catalyser l’action efficace des parties prenantes, aux niveaux mondial et national », a déclaré Ala Alwan, sous-directeur général chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l’OMS. Le réseau mondial pour les maladies non transmissibles, soutenu par la Banque mondiale et le Forum économique mondial, plaidera en faveur de mesures visant à accroître la priorité accordée aux maladies non transmissibles dans les activités de développement, aux niveaux mondial et national. Aujourd’hui, « les donateurs et les organisations internationales n’apportent encore aucun soutien aux pays en développement pour faire face à ces problèmes de santé », indique l’OMS dans le communique.