L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Un médicament antirejet augmente l'espérance de vie
Traditionnellement utilisé pour éviter les rejets en cas de greffe d'organe, la rapamycine pourrait augmenter la durée de vie de 14 %... chez la souris. Cette étude ultra préliminaire a été publiée dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
Chez les mouches et les vers, certains médicaments peuvent allonger la durée de vie mais chez les mammifères, seule une diète restrictive permet de gagner quelques années. Les chercheurs de trois différentes institutions américaines ont conduit en parallèle une expérience originale sur plus de 2 000 souris. Un retard d'approvisionnement en nourriture a obligé les chercheurs à utiliser des souris plus âgées que prévu, ce qui, au final, a donné lieu à des résultats encore plus étonnants. Ils ont donné à manger des compléments de rapamycine à des souris âgées de 20 mois (équivalent à 60 ans pour les humains) et les ont comparé à des souris nourries normalement. La durée de vie des souris traitées a été augmentée de 9 % chez les mâles et de 14 % chez les femelles. Leur espérance de vie à 20 mois a ainsi été respectivement augmentée de 28 % et 38 % ! Pour l'instant, ses effets restent en partie inexpliqués.
Les chercheurs mettent en garde contre une utilisation de ce médicament chez des personnes en bonne santé. En effet, son action diminue les défenses immunitaires. Cela permet les greffes, mais expose à plus de risques infectieux. Néanmoins, cette découverte pourrait demain déboucher sur la mise au point de composés proches de la rapamycine, mais dépourvus de ses propriétés immunosuppressives.