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VIH: les mystères de l'échec d'un vaccin |
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Deux ans après l’arrêt brutal de l’essai clinique d’un vaccin contre le virus du sida, deux études révèlent qu’on ne connait pas la cause de cet échec. Une autre étude portant sur l’efficacité de la circoncision dans la prévention du sida n’a pas non plus apporté les résultats escomptés.
Pour les acteurs de la recherche vaccinale, contre le sida ou contre d’autres maladies, les résultats publiés cette semaine par la revue Nature Medicine apportent à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise c’est qu’on ne sait toujours pas pourquoi le vaccin développé par le laboratoire Merck contre le virus du sida, testé à grande échelle, a finalement échoué à protéger les personnes contre le VIH.
La bonne nouvelle c’est que l’un des acteurs principaux de ce candidat vaccin, un virus atténué (adénovirus de type 5), est mis hors de cause. Or cet adénovirus sert de vecteur pour d’autres vaccins en cours d’élaboration.
En septembre 2007 le laboratoire Merck annonçait la suspension de l’essai clinique STEP, mené sur 3.000 volontaires dans plusieurs pays, faute d’efficacité. Pire, on a suspecté le vaccin d’avoir augmenté la sensibilité des personnes à l’infection par le virus du sida. Les volontaires qui avaient déjà été en contact avec l’adénovirus, responsables de banals rhumes, auraient en effet fabriqué davantage de lymphocytes T après la vaccination –leur organisme reconnaissant l’intrus. Ces lymphocytes étant la porte d’entrée du VIH, leur risque d’infection aurait ainsi été augmenté.
Cette hypothèse est aujourd’hui démentie par deux études menées indépendamment par les équipes de Michael Betts (University of Pennsylvania, Philadelphie, E-U) et Dan Barouch (Beth Israel Deaconess Medical Center, Boston, E-U). Ces chercheurs n’ont pas trouvé de corrélation entre la présence d’anticorps dirigés contre l’adénovirus (vestiges d’une précédente rencontre avec le virus) et la production de lymphocytes T après la vaccination. Reste à comprendre pourquoi un vaccin qui avait obtenu de bons résultats lors des essais sur de petits groupes a échoué à grande échelle. D’autres facteurs, comme l’infection par un herpès génital ou la circoncision, ont pu interférer.
La circoncision est aujourd’hui proposée aux hommes dans plusieurs pays africains pour lutter contre l’épidémie de sida. Des études ont en effet montré qu’elle réduisait jusqu’à 60% les risques de contamination pour un homme ayant des rapports hétérosexuels. Cependant cette stratégie ne doit pas remplacer les autres moyens de prévention, notamment l’usage du préservatif.
Une étude menée en Ouganda a ainsi été stoppée, annonce la revue médicale britannique The Lancet, car le risque de contamination était plus élevé pour les femmes dont les hommes avaient été circoncis. Cette étude comparait un groupe d’hommes séropositifs ayant bénéficié de la circoncision à un groupe d’hommes séropositifs non circoncis. Il y a eu plus de femmes infectées dans le premier groupe, sans doute à cause de rapports sexuels non protégés avant la cicatrisation complète des hommes.
Ces résultats impliquent que pour être efficace la circoncision doit être pratiquée très tôt, avant que les garçons courent le risque d’être infectés par le VIH. Ce qui pose d’autres problèmes de consentement des parents pour opérer des mineurs.
Science et avenir
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