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Alcool et cancer le lien se confirme |
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Une étude canadienne montre que les plus gros consommateurs d’alcool ont beaucoup plus de risques de développer un cancer.
Des bières (sipa)
Des bières (sipa)
Les personnes qui consomment des quantités importantes de bière ou d’alcools forts courent un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer que la population en général, d'après une étude réalisée par un groupe d'épidémiologistes et de chercheurs sur le cancer, de Montréal.
Selon leurs résultats, les personnes dans la catégorie des grands consommateurs d'alcool (celles qui boivent au moins une fois par jour) augmentent par sept leur risque de développer un cancer de l'œsophage, ont 80 pour cent plus de risques de développer un cancer du côlon, et ont un risque d'apparition d'un cancer du poumon accru de 50 pour cent.
Au total, les chercheurs ont découvert des liens statistiquement significatifs entre la consommation importante de bière et de spiritueux et six types de cancer différents. « Nous avons relevé un risque plus élevé de cancer de l'œsophage, du côlon, du foie, du pancréas, du poumon et de la prostate », précise le Dr Andrea Benedetti, de l'Université McGill à Montréal, principale auteure de l’étude. « Les cancers de l'œsophage et du foie représentaient les risques les plus élevés. »
Les chercheurs ont utilisé des données recueillies à l'origine pour une importante étude sur le cancer lié au travail, effectuée à Montréal dans les années 1980. Leurs résultats ont été publiés dans le numéro courant du bulletin Cancer Detection and Prevention. En détaillant les données concernant les buveurs modérés ou les buveurs de vin on ne retrouve pas les mêmes effets délétères.
Cette étude arrive au moment ou les experts Français s’affrontent à propos de la dangerosité du vin. Au début de l’année, l’Institut national du cancer (INCa) avait dans une brochure à destination des professionnels de santé émis un avis négatif concernant toute consommation régulière d’alcool. Alors que jusqu’à présent, le petit ballon de rouge quotidien avait plutôt bonne presse.
A la suite de cette publication, Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, avait saisit le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) pour savoir s’il fallait modifier les recommandations officielles qui déconseillent actuellement plus de deux verres par jour chez les femmes et trois chez les hommes. Le HCSP a répondu, dans un avis publié en ligne le 24 juillet : pour ses experts il n’y a pas lieu à modification car les effets de l’alcool à petites doses sur la naissance d’une pathologie cancéreuse sont mal documentés. Et surtout, ajoute le comité, il faut tenir compte des éventuels effets protecteurs de l’alcool sur d’autres pathologies comme les maladies cardiovasculaires. Le débat est donc loin d’être clos.
En 2007, la fraction des cancers attribuables à la consommation d’alcool en France a été estimée à 10,8 % chez l’homme et à 4,5 % chez la femme pour l’année 2000 (IARC, 2007). Selon ce même rapport, la consommation de boissons alcoolisées est la deuxième cause évitable de mortalité par cancers, après le tabac. Les français consomment en moyenne 12,9 litres d’alcool pur par habitant et par an (un verre de vin, un pastis ou un demi de bière correspondent à 10 grammes d’alcool pur).
Sciences-et-Avenir
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