L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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11 septembre : Risque du stress post traumatique existe encore
NEW YORK -- Des années après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, les personnes fortement exposées présentent encore un risque important de développer des troubles anxieux liés à ce très violent traumatisme, selon une étude publiée par le service de la Santé et de l'Hygiène de la ville de New York. Lire la suite l'article
En ce qui concerne l'asthme, l'étude montre que, certes, les personnes ayant développé des difficultés respiratoires juste après le 11-Septembre ne sont toujours pas guéries, mais que le taux d'asthmatiques diagnostiqués après 2003 est normal.
Ce que nous suggère cette étude, c'est qu'en ce qui concerne l'asthme, il existe "une très forte association entre l'exposition intense" du 11-Septembre et les jours qui ont immédiatement suivi, observe Lorna Thorpe, directrice-adjointe en épidémiologie et co-auteure de l'étude. "Il existait des effets persistants, mais qui se sont améliorés", ajoute-t-elle.
L'étude des résultats d'un registre de santé publique qui suit les répercussions médicales du 11-Septembre révèle en revanche un nombre élevé de syndromes post-traumatiques parmi plus de 46.000 personnes suivies en 2006-2007. Parmi les personnes interrogées, 19% font état de symptômes liés au stress post-traumatique, soit environ quatre fois plus que la moyenne chez les adultes. Lors du premier relevé en 2003-2004, ce taux s'élevait à 14%. Selon les cas, la santé s'est ensuite améliorée, dégradée ou n'a pas évolué, précise le Dr Thorpe. "C'est vraiment le fardeau le plus lourd en termes de santé", souligne-t-elle.
Si le nombre d'asthmatiques a bondi après les attentats, il était toujours important plusieurs années après le drame. L'étude souligne que 10% des participants avaient été nouvellement diagnostiqués entre le 11-Septembre et l'étude de 2006-2007.
C'est chez les rescapés et les sauveteurs que ce taux est le plus élevé, et il augmente encore dans cette population s'ils se trouvaient sur le site même du World Trade Center le 11 septembre 2001 ou s'ils y ont travaillé pendant plus de 90 jours. Les gens ayant été exposés à de grandes quantités de poussière chez eux ou au travail présentaient eux aussi un risque accru de faire de l'asthme.
Le registre sanitaire du World Trade Center a été établi en 2003 pour suivre les effets à long terme des attentats du 11-Septembre sur les travailleurs, volontaires et habitants. Plus de 71.000 personnes ont été intégrées et les données concernant leur état de santé ont été collectées en 2003/04 et 2006/07. Plus de 46.000 personnes ont pris part aux deux études.
L'étude conduite par le ministère de la Santé et les Centres fédéraux de contrôle des maladies (CDC) a été publiée dans le "Journal de l'Association médicale américaine" (JAMA).