L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le code du sida est craqué
Des chercheurs américains ont décodé la structure du génome complet du virus du sida, ce qui pourrait permettre d'accélérer la recherche pour développer de nouveaux médicaments antiviraux, selon des travaux publiés par la revue scientifique britannique Nature. Ce travail ouvre la voie à des recherches qui devraient favoriser une meilleure compréhension des stratégies d'infection du virus.
Le VIH-1, principale cause de la pandémie du sida, porte son information génétique dans des structures plus complexes que d'autres organismes.
Le VIH, tout comme les virus de la grippe, de l'hépatite C et de la polio, a son information génétique stockée sur une molécule d'acide ribonucléique (ARN), un simple brin, alors que le génome des mammifères s'inscrit sur la double hélice de l'ADN (acide désoxyribonucléique). Mais l'information contenue dans l'ARN est plus complexe.
Kevin Weeks et ses collègues de l'Université de Caroline du Nord livrent une large « vue aérienne » de l'architecture du génome du virus et de ses fonctions possibles, relève dans un éditorial Hashim Al-Hashimi, de l'Université du Michigan.
« Nous commençons également à comprendre les ruses du génome qui permettent au virus d'échapper à la détection de son hôte humain ». Les chercheurs montrent aussi que la formation des protéines (sur le cycle d'action desquelles tous les médicaments antirétroviraux ont leur cible) est influencée par des éléments de la structure interne de l'ARN. Ce qui suggère que la structure même de l'ARN pourrait avoir un rôle, jusque-là peu reconnu, dans l'expression du code génétique.
Dévoiler le génome du sida ne donnera pas nécessairement la clef de son anéantissement par la pharmacopée. Mais les biologistes spécialistes de l'étude des structures vont pouvoir maintenant se servir de cette carte génomique pour faire de gros plans sur certaines régions de génome du VIH-1 et explorer plus avant leurs fonctions au niveau de l'atome. Les nouvelles pistes d'action contre le virus devraient bénéficier à terme de cette vision plus complexe.