L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'appendicite bientôt diagnostiquée dans l'urine ?
L'appendicite est l'urgence chirurgicale la plus fréquente chez l'enfant, mais son diagnostic est compliqué par l'hétérogénéité des manifestations qu'elle provoque, ce qui peut entraîner soit des retards dans sa prise en charge, avec un risque de complications parfois très graves, soit des interventions chirurgicales inutiles. L'utilisation du scanner a, certes, amélioré le diagnostic mais de façon modeste. D'où l'intérêt de la récente découverte d'un marqueur urinaire, par une équipe de la Harvard Medical School à Boston.
Ces chercheurs américains ont tenté de trouver un marqueur dans l'urine, car cette dernière peut être obtenue facilement et sa composition relativement simple rend plus facile l'identification d'une présence inhabituelle d'un composant. Ils ont mené une étude chez 67 enfants de 11 ans en moyenne, soupçonnés d'avoir une appendicite (finalement, seuls un peu plus du tiers étaient réellement atteints). Une première analyse a permis d'identifier 57 marqueurs candidats, qui étaient augmentés en cas d'appendicite. Plus précisément, trois marqueurs étaient associés à une bonne capacité de détecter les appendicites et d'écarter les autres patients. Et la leucine-riche glycoprotéine alpha-2 (LRG) donnait les meilleurs résultats : une fiabilité diagnostique de 97 %.
Grâce au dosage de la LGR, il a été possible de diagnostiquer l'appendicite chez deux patients qui avaient un scanner normal. Et, si ce test avait été réalisé en routine, il aurait permis d'écarter ce diagnostic chez un patient qui présentait une augmentation de volume de l'appendice au scanner mais qui, in fine, n'avait pas d'appendicite, indiquent les chercheurs. La seule limite de cet examen est que la LRG est aussi augmentée en cas de pyélonéphrite (infection du rein). "La performance diagnostique de ce marqueur dépendra de la capacité à écarter d'autres infections locales", estiment les auteurs. Ils estiment qu'il serait dorénavant possible de mettre au point un test immunologique facilement utilisable à grande échelle.