L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Du nouveau dans l'Endocardite Infectieuse
Une étude clinique menée à l'hôpital de la Timone à Marseille démontre qu'une prise en charge standardisée des patients souffrant d'endocardite infectieuse réduit très fortement leur mortalité.
L'endocardite infectieuse est une maladie grave qui touche chaque année en France près de 2 000 personnes dont un quart va décéder. Cette infection, le plus souvent d'origine bactérienne, atteint les tissus cardiaques ou les dispositifs médicaux implantés tels que les prothèses, stimulateurs ou défibrillateurs. Une fois sur deux, le traitement de cette affection inclut une intervention chirurgicale. Malgré les progrès des moyens thérapeutiques mis à disposition, la mortalité liée à cette maladie n'a pas diminué depuis maintenant de nombreuses années.
Du fait de l'existence de recommandations thérapeutiques internationales différentes d'un continent à l'autre et l'implication d'un grand nombre de spécialités médicales, la prise en charge des patients est très variable.
C'est pourquoi, dès 2002, Didier Raoult (Université Aix Marseille 2/CNRS) a mis en place à l'hôpital de la Timone une équipe médicale multidisciplinaire formée de cardiologues, de spécialiste s en maladies infectieuses et de chirurgiens cardiaques. Ils ont établi un protocole consensuel de prise en charge spécifique du traitement des endocardites infectieuses. Cette étude fait l'objet d'une publication dans les Archive of Internal Medicine.
Rigoureux, précis et simple, ce protocole visant à standardiser diagnostics, méthodes et pratiques thérapeutiques, pouvait être appliqué très largement. Par exemple, les prescriptions étaient limitées à 4 types d'antibiotiques seulement et les indications chirurgicales ainsi que leur degré d'urgence étaient parfaitement définis.
Dans cette étude clinique, le pronostic vital de 333 patients, traités ou non avec ce protocole, a été suivi. Grâce à la nouvelle prise en charge standardisée, la mortalité observée pendant la période d'hospitalisation est passée de 12.7% à 4.4% et la mortalité à 1 an de 18.5% à 8.2%. Ces chiffres de mortalité, les plus bas jamais publiés, renforcent la conviction que la prise en charge multidisciplinaire mais standardisée d'une maladie aussi grave que l'endocardite infectieuse est un des points clés de la réussite thérapeutique.