L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Le risque cognitif & les patients séropositifs..
Il existe un certain nombre d’interrogations sur le risque de déclin cognitif chez le patient HIV+. Plusieurs travaux ont clairement montré que les patients avec un traitement antirétroviral non efficace avaient une probabilité plus grande de développer des troubles cognitifs.
Par ailleurs, un travail récemment publié dans Neurology (1) montre que la mise en route d’un traitement anti-rétroviral chez des patients ayant des troubles cognitifs légers à modérés entraîne une amélioration de ces troubles dans un délai de 3 à 9 mois. Chez les 37 patients testés, l’amélioration était corrélée à la sévérité initiale des troubles cognitifs et au potentiel de pénétration des antirétroviraux utilisés dans le système nerveux central.
Les données chez le patient sous traitement bien conduit sont plus controversées. Certains suggèrent que le virus quiescent dans le système nerveux central puisse être délétère surtout en cas de pénétration non optimale des antirétroviraux. Une autre étude publiée dans Neurology est plutôt rassurante (2). Les auteurs ont en effet analysé les données de l’évaluation neuropsychologique a minima effectuée dans la volumineuse cohorte MACS (Multicenter AIDS Cohort Study) qui a été suivie pendant 5 années. Les patients finalement inclus dans l’analyse se répartissaient en 4 groupes : thérapie active (highly active antiretroviral therapy pour HAART) et charge virale indétectable (n=83) ; pas de progression de la maladie sans HAART (n=29) ; pas de signes cliniques de SIDA ou un taux de CD4 <200 à l’entrée et au cours du suivi (n=233) ; groupe contrôle HIV- (n=237).
Après 5 ans de suivi, il n’a pas été noté de différences concernant les performances aux 2 tests neuropsychologiques utilisés (test des Codes et Trail Making Test) entre les différents groupes. Le déclin des performances lié à l’âge a été similaire chez les sujets HIV + et HIV -.
Les limites de cette étude sont nombreuses. Toutefois, elle suggère qu’un traitement bien conduit préserve les fonctions cognitives chez le sujet HIV.