L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'efficacité du traitement antalgique dans les lombalgies
Quel effet antalgique peut-on attendre des divers traitements proposés en cas de lombalgie ? Très limité, si l’on en croit la méta-analyse effectuée par Luciana Machado (The George Institute for International Health, Sidney). Dans cette publication (1), 34 thérapeutiques (de l’acupuncture à la physiothérapie en passant par les AINS) expérimentées en double aveugle à travers 76 études cliniques de moyenne ou de grande envergure ont été soumis à l’épreuve de la méta-analyse. Le constat est critique car 50 % seulement de ces études ont montré un effet significatif du traitement envisagé, la plupart (47 %) avec un effet modeste sur la douleur puisque ne dépassant pas 10 points sur une échelle de 100. Une étude sur sept seulement (15 %) a montré un effet supérieur à 20 points.
Il ne faut cependant pas jeter bébé avec l’eau du bain, commentent Majid Artus et Daniëlle van der Windt (Arthritis Research Campaign National Primary Centre, Keele University, Keele, Grande-Bretagne) dans un éditorial de la même édition (2). Selon eux une analyse détaillée de ces études montre qu’une différence de 10 points sur l’échelle visuelle de la douleur peut être considérée comme importante car le score moyen de départ ne dépassait pas 50-60 de telle sorte que c’est une réduction de 15-20 % que l’on obtient. Et, pour les éditorialistes, une telle diminution peut être considérée comme pertinente sur le plan clinique.
Par ailleurs, on peut se poser avec eux la question de savoir si la mesure de la douleur est le meilleur indice de performance des traitements de la lombalgie. Peut-être faut-il inclure des aspects fonctionnels, psychosociaux ou économiques (reprise du travail). Enfin, il faut bien reconnaître que les patients lombalgiques représentent un groupe très hétérogène. Il est donc peut être illégitime de tirer des conclusions globales sans examens des sous-groupes (lombalgie aiguë ou chronique, avec ou sans lésions osseuses associées, avec ou sans comorbidités, …), ce que cette méta-analyse n’a pas réalisé en profondeur.