L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Une anomalie génétique qui rend l'anticoagulant inactif
La coagulation du sang est très utile. Si l'on ne coagule pas ou mal, on ne sait pas arrêter une hémorragie. Mais la coagulation peut être aussi une menace si elle aboutit à un caillot qui obstrue l'artère.
C'est pour cela que des anticoagulants sont employés pour des patients qui souffrent d'une maladie veineuse thromboembolique, d'un infarctus myocardique, d'une fibrillation auriculaire ou chez qui on a placé une valve cardiaque mécanique. Ils sont également employés en prévention. Environ 100.000 patients vivent en Belgique sous anticoagulants. Mais certains de ses anticoagulants ne fonctionnent pas chez certains patients. Des chercheurs viennent de découvrir un gène dont une variation réduit l'efficacité de l'anticoagulant Plavix, l'un des plus prescrits pour diminuer le risque de formation de plaques et de caillots dans les artères coronaires, selon une étude publiée dans le Jama de mercredi.
Ce défaut génétique, qui empêche l'organisme de métaboliser ce médicament, multiplie par 2,4 fois le risque d'attaques cardiaques, cérébrales et de décès. Environ 32 % des personnes ne répondent pas au Plavix. Or, un tiers de la population américaine serait porteuse de cette variation du gène appelé CYP2C19. Mais ce facteur génétique spécifique serait responsable de 12 % environ des variations de la réponse au Plavix. Un échantillon de patients traités avec du Plavix ayant subi une opération pour maintenir ouverte une artère bouchée à l'aide d'un petit ballon ou d'un ressort métallique, a montré, après un an de suivi, que 20,9 % de ceux ayant cette variation génétique spécifique ont subi un accident cardiovasculaire ou sont décédés contre 10 % chez les autres.
Pas d'analyse systématique
« Les résultats de ces travaux confirment un lien révélé précédemment entre la moindre efficacité du Plavix et des variations génétiques, mais cette étude est la première à identifier une variation spécifique de ce gène », explique le professeur Patrice Laloux, chef de service du service de Neurologie aux Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne. « Un quart des patients sont de même résistants à l'aspirine, un anticoagulant plus connu. » Cette découverte pourrait-elle amener à faire effectuer une analyse génétique du patient avant de choisir quel anticoagulant prescrire ? « Le coût actuel d'une telle analyse entraîne que ce n'est pas une recommandation générale.
Si un patient refait plusieurs AVC, c'est une éventualité. On peut néanmoins imaginer que dans un futur éloigné, ce type d'analyse permettrait d'anticiper l'effet de ce médicament. Mais il faut que cette intervention rapporte davantage qu'elle ne coûte », explique Patrice Laloux. Cette étude a utilisé pour la première fois une technique permettant de scanner rapidement des centaines de milliers de marqueurs génétiques dans l'ADN.