L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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L'optimisme diminue le risque cardiaque
Mesdames, voyez la vie du bon côté, votre cœur vous le rendra au centuple ! Voilà ce que conclut en substance une étude menée par Hilary Tindle, de l'Université de Pittsburg. Plus précisément, traduisez : être optimiste réduit votre risque de souffrir d'une maladie du cœur.
L'idée de cette recherche a germé dans l'esprit d'Hilary Tindle lorsqu'elle a réalisé que le moral d'un patient pouvait dans certains cas influencer l'issue d'un traitement médical, voire son état de santé de manière générale. « Beaucoup de témoignages de patients suggèrent qu'un haut degré de négativité représente un risque pour la santé », insiste la chercheuse.
Forte de cette constatation, le Dr Tindle a suivi pendant 8 ans des femmes enrôlées dans la grande étude « Women's Health Initiative ». Dans le cadre de ce programme, 97.253 femmes ménopausées âgées de 50 à 79 ans ont régulièrement fait évaluer leur état de santé et leur moral. En parallèle, ces femmes ont également répondu à des questionnaires permettant de faire le point sur leur consommation de tabac, leur pratique sportive et leur alimentation. Les résultats publiés dans la revue Circulation indiquent que comparées aux femmes pessimistes, les femmes optimistes vivent plus longtemps, affichent un risque de développer une maladie d'origine cardiaque réduit de 9 % et un risque de décès prématuré diminué de 14 %. Plus globalement, les chercheurs ont constaté que les femmes optimistes avaient moins de probabilités de souffrir de diabète, d'hypertension artérielle, d'être obèse, d'avoir trop de cholestérol ou de présenter des symptômes dépressifs.
Mais ce n'est pas tout, en suivant de plus près les femmes particulièrement optimistes, le Dr Tindle a noté une réduction de 16 % du risque d'attaque cardiaque et de 24 % celui de déclarer une maladie cardiovasculaire. Quant aux personnes faisant preuve d'hostilité cynique, elles présentent un risque plus élevé de mourir tandis que leur risque de souffrir d'une maladie du cœur ne change pas.
Reste maintenant à déterminer le pourquoi du comment de cette relation intime entre l'optimisme et le cœur. « Cette étude pose les bases de futures recherches visant à comprendre comment les attitudes peuvent affecter la santé mais aussi d'études cliniques qui aideront à déterminer si jouer sur les attitudes et l'état d'esprit peut améliorer la santé », conclut Hilary Tindle.