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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
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- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
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Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Quand les séries médicales influent sur les vrais patients |
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Les médecins qui font des miracles dans les séries télévisées en soignant des patients atteints de maladies mystérieuses, ont une influence sur les vrais patients qui s'attendent à se faire prescrire des traitements illusoires, mettent en garde des experts.
Les millions de téléspectateurs de la série «Dr House», dans laquelle le docteur Gregory House ordonne des batteries d'examens et des traitements médicaux peu orthodoxes, peuvent avoir le sentiment qu'ils ont besoin, une fois patients, d'une rafale d'analyses et de traitements lourds.Mais dans la vraie vie, les hôpitaux sont incapables de fournir les remèdes «vus à la télé», et les études montrent que les traitements lourds peuvent faire plus de mal que de bien, préviennent des experts.
«Ces émissions ont tendance à être très interventionnistes et agressives dans les traitements administrés... parce que c'est l'action qui intéresse les gens», explique Andrew Holtz, journaliste médical et auteur d'un livre sur «Dr House».
«Vous avez la pression pour montrer des opérations lourdes qui marchent presque toujours, ce qui est complètement illusoire», explique M. Holtz pour qui ces programmes alimentent l'idée fausse selon laquelle toute maladie peut être guérie.
«Les gens sont persuadés que si vous cherchez suffisamment, si vous dépensez suffisamment d'argent, si vous trouvez le bon docteur, alors vous serez sauvés, alors que ça ne se passe pas comme ça dans la vraie vie», dit-il.
Des médecins fournissent souvent les références médicales dont ont besoin les auteurs des séries, comme Allan Hamilton, consultant pour «Grey's Anatomy».
Ces auteurs «vous disent +on veut un patient qui va vraiment bien jusqu'à ce qu'un petit truc tourne affreusement mal+», dit-il.
«Je rigole souvent avec les auteurs en leur disant, ceci ou cela, ça ne pourrait pas vraiment se passer en vrai, et là en général ils me répondent oui mais on est à Hollywood, tout peut arriver».
En tant que professionnel de la santé, M. Hamilton s'inquiète des effets que peuvent avoir les traitements expérimentaux qui sont montrés aux téléspectateurs. «Après avoir vu ça, les gens se demandent Est-ce qu'on peut trouver des médecins pareils, y a-t-il un Dr House pour s'occuper de moi», dit-il.
Pour l'université de Californie du Sud (USC), le pouvoir des séries médicales peut être utilisé pour éduquer les gens. Une des filières de cette université baptisée «Hollywood, santé et société» reçoit des fonds des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et de fondations pour aider les auteurs de séries télés à écrire des histoires médicalement réalistes.
«Quand la série est convaincante, le téléspectateur est complètement transporté. Il en oublie son environnement, il voit les personnages comme s'il s'agissait d'amis ou de la famille... Il est plus réceptif pour apprendre», dit Sandra Buffington, directrice de cette filière.
Son équipe, qui a collaboré avec des séries comme «Grey's anatomy», a connu un de ses plus grands succès avec le feuilleton à l'eau de rose, «The Bold and Beautiful» (diffusé en France sous le titre «Amour, gloire et beauté»), dont l'un des personnages était atteint du VIH, qui fournissait des informations sur une assistance téléphonique pour le sida.
Le pic dans les appels a été atteint, selon elle, le jour où Tony a dit à sa fiancée Kristen qu'il avait contracté le VIH.
Sara Hussein
Agence France-Presse
Washington
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