|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 953
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Des médecins accros aux antidouleurs |
|
|
Le monde médical n'est pas épargné par la toxicomanie. Certains spécialistes, notamment dans le traitement de la douleur, sont sans doute plus tentés que d'autres de profiter trop souvent de leurs effets apaisants…
Les anesthésistes, chirurgiens, spécialistes en médecine interne et infirmiers qui manipulent régulièrement des antidouleurs en milieu hospitalier ou dans les centres spécialisés sont-ils plus susceptibles que d'autres de développer une toxicomanie ? Le Dr Christoph Maier, de l'hôpital universitaire de Bochum, en Allemagne, a voulu faire le tour de la question. Aux Etats-Unis, cette problématique a déjà fait l'objet d'études multiples. Mais étrangement en Europe, les données à ce sujet sont rares. En 2008, après un sondage express et anonyme auprès de médecins participant à deux conférences scientifiques, le Pr Maier a pu montrer qu'en Allemagne, le problème est aussi devenu une réalité tangible. L'Association des anesthésistes d'outre-Rhin a voulu « préciser » ce sondage. Elle a donc chargé Christoph Maier d'approfondir l'enquête. Celle-ci a été bouclée au début de cette année.
Ses inquiétants résultats, présentés la semaine dernière, à Lisbonne, au cours du Congrès européen de l'Association internationale pour l'étude de la douleur (Efic), lèvent un coin du voile…
Sur les 902 membres de l'Association des anesthésistes contactés, la moitié (49 %) a répondu à au questionnaire du Pr Maier.
Celui-ci demandait qu'on lui signale si au sein de l'équipe un ou plusieurs cas de toxicomanie induite par le milieu professionnel avaient été décelés au cours de ces dix dernières années. Auquel cas : comment ? et savait-on ce qu'il était advenu des personnes concernées ?, etc. L'alcool n'entrait pas dans la liste des produits concernés, mais bien divers types d'antidouleurs comme des benzodiazépines, les dérivés de la morphine, les drogues illégales.
Conditions de travail et disponibilité
Au total, 305 cas de toxicomanie « professionnelle » lui ont été rapportés. Ils apparaissent plus fréquents dans les hôpitaux universitaires et concernent davantage les hommes (69 % des cas). Et, chez les hommes, c'est principalement après 45 ans que le problème survient. L'accoutumance est dans la plupart des cas découverte suite à un délit commis par le toxicomane (23 %). Dans 19 % des cas, les personnes concernées en ont parlé elles-mêmes ; dans 9 % des cas, c'est au décès inopiné de l'individu que la toxicomanie a été découverte. Enfin, Christoph Maier s'est aussi intéressé à la suite de la carrière de ces toxicomanes. Seuls 13 % d'entre eux ont pu reprendre leur activité professionnelle antérieure, 31 % ont définitivement cessé de travailler, 16 % sont décédés.
Pour le chercheur, ces chiffres montrent que le phénomène en Allemagne est loin d'être marginal. Dans ses conclusions, il indique que son importance résulte sans doute des conditions de travail stressantes que connaissent ces spécialistes, qui succombent plus aisément à la tentation, vu la disponibilité de ces produits dans leur environnement professionnel. Ses travaux montrent encore que la drogue la plus utilisée est le fentanyl. Suivi par le piritramid, autre stupéfiant (morphine) puis par le sufentamil, un narcotique. Le propofol, un médicament utilisé en anesthésie qui intéressait beaucoup le chercheur parce qu'il était cité davantage dans sa préétude, occupe la 5e place de son classement, juste après les benzodiazépines (des hypnotiques). Malgré cette place éloignée dans le classement, ce propofol, rendu récemment fameux après la mort de Michael Jackson, est le principal tueur de l'enquête. A lui seul, il est responsable de 38 % des décès recensés.
le soir.be
|
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |