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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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- samedi 15. août 2015
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- mercredi 22. juillet 2015
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- dimanche 28. juin 2015
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- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
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- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La chasse aux médicaments relancée |
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C’est ce lundi matin, avec la nomination du Belge Michel Goldman comme premier directeur effectif, que l’Innovative Medicines Initiative (IMI), nouvelle agence qui promeut la recherche de thérapeutiques innovantes au sein de l’Union européenne, prend réellement son envol.
Le projet est né d’un terrible constat : il y a dix ans, 70 % des nouveaux médicaments provenaient d’Europe. Aujourd’hui, ce chiffre est descendu à 30 %. Pour faire face à ce déclin préoccupant, la Commission européenne et les industriels de la pharmacie ont décidé de mutualiser les recherches nécessaires pour accélérer l’innovation du secteur.
L’industrie pharmaceutique connaît de lourdes difficultés de renouvellement. De nombreux brevets qui lui garantissaient d’importantes ressources de financement vont arriver à échéance dans les deux ans, la forçant à abandonner une partie du gâteau aux fabricants de produits génériques. Depuis 1995, les dépenses en recherche et développement de ce secteur ont pourtant progressé, atteignant 80 %, mais dans le même temps, le nombre de nouveaux médicaments mis sur le marché a chuté de 40 %. « Mais surtout, la médecine, dans certains domaines, procède par de plus petits pas : les progrès sont plus complexes à obtenir, explique le Pr Michel Goldman. Cela demande de plus en plus d’investissements, au point que le secteur a estimé qu’il devenait impossible à une seule firme, même importante, de financer certaines recherches. Il fallait mutualiser entre elles les recherches privées et les associer à la recherche fondamentale. Nous n’agirons pas à la place des firmes, qui développeront toujours les molécules, mais en aval de ce travail, pour mettre sur pied les outils nécessaires à leur progrès. »
Un exemple ? « Les recherches sur l’Alzheimer. Pour analyser les essais sur les souris, par exemple d’implantation de cellules-souches, il faut par exemple créer de nouvelles générations d’imagerie du cerveau. Aucune firme ne veut investir seule pour cela, mais un consortium comme celui-ci le peut. Bien entendu, les résultats obtenus doivent revenir à ceux qui trouvent, en toute équité. La question des brevets et d’une juste répartition des revenus éventuels de la recherche sera au cœur du projet de l’IMI. »
Si les hauts responsables de la Commission ont choisi Michel Goldman, parmi trente candidats, c’est sans doute à cause de sa spécialité : ses recherches à l’Hôpital Erasme puis à l’Institut d’immunologie médicale dans le domaine des transplantations d’organes et des vaccins ont fait une large place aux collaborations avec l’industrie et au partage des connaissances.
Avec ses équipes, il a ainsi mis en place l’analyse bio-informatique des données issues d’essais cliniques menés dans différents centres de transplantation européens. L’homme possède aussi des qualités de gestion qui l’ont fait désigner à la direction de l’Institut d’immunologie médicale de l’ULB à l’aéropôle de Charleroi, puis vice-président du pôle de compétitivité BioWin, du plan Marshall. Deux mandats qu’il doit abandonner aujourd’hui, passant aux commandes d’un budget à la taille des 27 Etats-membres, soit deux milliards d’euros. Sa proximité avec le monde industriel ne l’empêche pas d’être chaud partisan de la liberté de la recherche : « Les chercheurs doivent mener leurs travaux en toute indépendance, mais cette liberté implique un certain nombre de devoirs… parfois perçus comme des contraintes. Or, vu les besoins et les attentes sociales vis-à-vis de la recherche médicale et le volume des fonds publics qui y sont consacrés, rendre des comptes va de soi. A cet égard, je vais jusqu’à évoquer un devoir éthique. Si le chercheur trouve quelque chose d’utile à la société, il doit se battre pour aller au bout des exploitations possibles, ce qui nécessitera par exemple de protéger ses résultats par des brevets. On peut admettre que certains scientifiques ne tiennent pas à s’engager eux-mêmes dans cette voie. Il faut alors qu’ils
acceptent que d’autres prennent le relais, en vertu du bénéfice en retour que les citoyens sont en droit d’attendre des investissements publics dans la recherche scientifique. »
Enfin, le chercheur, qui a été un des hommes clés de la transplantation rénale (la néphrologie est son domaine d’excellence), estime essentiel de mettre les associations de patients au centre du processus : « Pour un médecin, un transplanté rénal qui vit vingt ans après l’opération sans dialyse, c’est une réussite. Mais seul le patient connaît la vraie histoire, les médicaments anti-rejets à prendre en permanence, le risque de cancer qui augmente, l’hypercholestérolémie, l’hypertension, le diabète, l’immunité affaiblie, la ciclosporine et la cortisone qui gonflent les chairs, sa vie affective qui vacille. Les patients doivent devenir des acteurs essentiels du traitement de leur maladie. »
le soir.be
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