|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 1298
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
Lait frelaté en Chine: l'affaire avait été étouffée pendant des mois |
|
| PEKIN (AFP) - Le scandale du lait contaminé à la mélamine a encore rebondi mardi avec la révélation que la principale entreprise laitière incriminée avait caché la vérité pendant plusieurs mois.
La compagnie Sanlu, par laquelle le scandale est arrivé, avait en effet commencé à recevoir des plaintes concernant les effets de son lait maternisé dès décembre 2007, ont indiqué les médias d'Etat citant l'équipe chargée d'enquêter sur le scandale révélé il y a moins de deux semaines.
Pourtant, l'entreprise n'a procédé à aucun test avant juin dernier, date à laquelle elle a su que de la substance chimique toxique avait été ajoutée au lait, et n'en a informé les autorités locales que le 2 août.
Du lait contaminé à la mélamine a provoqué la mort d'au moins quatre enfants, atteints de problèmes rénaux. Au total près de 53.000 petites victimes ont dû être soignées dans le pays, dans leur grande majorité des bébés de moins de deux ans. Près de 13.000 d'entre eux restaient hospitalisés lundi, dont 104 dans un état grave.
L'incurie de Sanlu, groupe basé à Shijiazhuang (Hebei, nord), a été favorisée par celle de l'administration locale, car les responsables officiels de cette ville, informés début août, ont attendu plus d'un mois, jusqu'au 9 septembre, pour transmettre l'information aux autorités supérieures, provinciales et centrales. "Ils ont violé les règles concernant les incidents graves dans le domaine de la sécurité alimentaire", a souligné l'agence Chine Nouvelle, citant les inspecteurs.
L'affaire avait éclaté au grand jour le 11 septembre quand Sanlu avait admis publiquement des problèmes avec son lait en poudre. Elle a depuis quasiment chaque jour gagné en ampleur, avec une hausse dramatique du nombre de victimes, mais aussi des coupables présumés, plus de vingt fabricants de produits laitiers étant mis en cause. Les contrôles ont en outre montré que la contamination n'était pas circonscrite au lait en poudre des nourrissons mais atteignait une gamme de produits laitiers ou contenant du lait: bonbons, glaces, biscuits...
Enfin, la psychose a traversé les frontières.
Après la découverte de traces de mélamine dans des exportations chinoises, de nombreux pays étrangers ont interdit les produits laitiers ou pouvant contenir du lait de Chine.
Le président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao ont promis de faire toute la lumière et de sévir.
La présidente de Sanlu, Tian Wenhua, a ainsi été limogée la semaine dernière et interpellée. Des responsables politiques locaux ont été limogés, comme le secrétaire du Parti communiste de Shijiazhuang, Wu Xianguo, et plusieurs responsables municipaux, à commencer par le maire. Lundi, c'est le patron de l'Administration chinoise chargée du contrôle de qualité (AQSIQ), Li Changjiang, qui a été remplacé dans ses fonctions.
Pourtant, selon un expert cité par le China Daily, l'AQSIQ n'est qu'un des maillons du contrôle que se partagent, avec des responsabilités parfois entremêlées, pas moins de six administrations gouvernementales.
"Le problème va donc bien au-delà de ce que Li pouvait gérer", a souligné Chen Junshi, chercheur à l'Institut national de nutrition et sécurité alimentaire en prônant une refonte du système. "Si les mécanismes de contrôle ne sont pas réformés, il est vraisemblable que d'autres scandales éclateront encore", a-t-il estimé.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |