L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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La grippe peut favoriser les infarctus
La grippe peut favoriser les attaques cardiaques mais le vaccin protégerait les patients dont le risque cardiovasculaire est établi, selon une analyse publiée par le journal spécialisé The Lancet Infectious Diseases.
Des efforts sont nécessaires pour encourager à se faire vacciner les malades cardiaques et les diabétiques (le diabète augmente le risque d'infarctus), selon les auteurs. Ce qui pourrait être particulièrement important avec la menace d'une double frappe épidémique du virus H1N1 pandémique et de la grippe saisonnière, alors que l'on s'attend à ce que beaucoup plus de monde attrape la grippe (dans l'hémisphère nord).
Les complications cardiaques de l'infection grippale telle la myocardite (atteinte virale du muscle cardiaque) sont connues, mais le rôle des virus grippaux comme agent provocateur d'infarctus est moins clair, notent Charlotte Warren-Gash, épidémiologiste de Londres, et deux collègues pour expliquer leur démarche d'analyse de 42 publications dont 39 études, parues entre 1932 et 2008.
Ces dernières établissent une association cohérente entre la grippe et les attaques cardiaques, mais plus faible pour les décès.
Les études au niveau de la population montrent une augmentation des décès dus aux maladies cardiaques ou des attaques cardiaques pendant les périodes de circulation des virus influenzae. L'excès de mortalité, observée en période d'épidémie grippale, due aux maladies cardiovasculaires est en moyenne de l'ordre de 35 à 50%.
Par ailleurs, peu d'études ont cherché à déterminer si la vaccination aide les patients cardiaques. Les données disponibles suggèrent qu'elle aurait un effet protecteur.
En revanche «on aurait besoin de plus de preuves sur la capacité des vaccins grippaux à réduire le risque cardiaque chez les personnes sans maladie vasculaire établie», écrivent les auteurs.
«Nous croyons que la vaccination doit être encouragée quand elle est indiquée, particulièrement parmi les personnes atteintes de pathologies cardiovasculaires», souvent insuffisamment vaccinées, estiment ces épidémiologistes.
Au Royaume-Uni, pour la saison hivernale 2008-2009, la couverture vaccinale n'était que 47,2% parmi les patients souffrant d'affections chroniques.
Le rôle des virus grippaux comme provocateurs d'attaques cardiaques n'est pas clair. Ils pourraient causer des inflammations aiguës sévères, susceptibles de déstabiliser chez certains patients les plaques d'athérosclérose (dépôts graisseux) qui entraînent des bouchons dans les artères coronaires (artères nourricières du coeur), provoquant ainsi des infarctus (destruction de zones du muscle cardiaque privées d'irrigation sanguine).