L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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Faut-il vacciner les garçons contre le papillomavirus humain?
Vous avez sans doute déjà entendu parler de ces filles qui se font vacciner contre le papillomavirus humain (HPV). Le virus est une cause de cancer de l'utérus, de la vulve et du vagin. Mais il peut également être à l'origine de maladies qui touchent les hommes et les garçons: les cancers oraux, anorectaux et de la gorge, sans parler des verrues génitales et autres débuts juvéniles de papillomatose, une maladie respiratoire infantile qui peut se transmettre par une mère infectée par le HPV. «Des nouvelles données sur l'utilisation du vaccin HPV chez les hommes suggèrent une bonne efficacité contre les infections de type vaccinales et les lésions génitales externes,» explique une étude publiée la semaine dernière dans le British Medical Journal. Lire la suite l'article
Les garçons doivent-ils être vaccinés?
Non, selon les auteurs. «Nos résultats suggèrent que si la couverture et l'efficacité du vaccin sont bonnes chez les filles préadolescentes (12 ans), inclure les garçons dans une campagne de vaccination contre le HPV ne représenterait pas une utilisation optimale des ressources en comparaison à la vaccination uniquement féminine... Notre analyse privilégie la vaccination contre le HPV des filles préadolescentes (avec des examens réguliers à l'âge adulte) comme une intervention efficace par rapport à son coût... Inclure les garçons dans le programme de vaccination dépasse le cadre de ce qu'on peut qualifier de bon rapport qualité-prix.»
Pourquoi vacciner les filles et non les garçons. Les auteurs citent plusieurs facteurs. D'abord, le HPV a plus de chances de nuire aux filles. Ensuite, le vaccin est plus efficace chez les filles. Troisièmement, le taux de transmission virale dépend de la prévalence du virus «chez le sexe opposé à une période donnée.» Si les filles sont vaccinées régulièrement, les garçons n'ont plus rien à attraper ou à transmettre.