|
|
|
|
|
|
|
|
- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
L\'entrainement en aérobie diminue l\'hyperréactivité bronchique (HRB) et l\'inflammation systémique chez les patients souffrant d\'asthme modéré à sévère: un essai randomisé contrôlé.
- samedi 15. août 2015
Consommation d\'aliments épicés et mortalité toutes causes et spécifiques: une étude de cohorte basée sur la population.
- mercredi 22. juillet 2015
Le tabagisme passif est associé à l\'inflammation vasculaire...
- dimanche 28. juin 2015
Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
Association entre sauna accidents cardiovasculaires fatals et mortalité toutes causes
- mercredi 11. mars 2015
Associations dose-réponse entre une activité cycliste et le risque d\'hypertension artérielle (HTA)
- lundi 2. mars 2015
Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
|
|
|
|
|
|
Invités en ligne : 1045
Membres en ligne : 0
Membres enregistrés : 5,082
Membre le plus récent : abderahmene
|
|
|
|
la chirurgie mini-invasive de la prostate remise en question |
|
|
WASHINGTON, Le bénéfice de la chirurgie mini-invasive de la prostate par rapport à la prostatectomie radicale par la voie rétropubienne classique en traitement du cancer de la prostate est remis en question par une étude montrant que s'il y a certains avantages, les complications génito-urinaires, l'incontinence et la dysfonction érectile sont plus fréquentes.
La pratique de la chirurgie mini-invasive de la prostate, avec ou sans assistance robotique, a augmenté de façon très importante aux Etats-Unis, passant de 1% à 40% des prostatectomies entre 2001 et 2006, indiquent Jim Hu du Brigham & Women's Hospital à Boston et ses collègues.
Il y a une perception intuitive dans la population d'une réduction des complications et de la durée d'hospitalisation, perception favorisée par la publicité qui peut être faite directement vers le consommateur outre-Atlantique.
Aucune comparaison randomisée des deux techniques n'a été faite jusqu'à présent. Pour pallier ce manque, les chercheurs ont conduit une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), dans laquelle ils ont comparé, au sein d'une base de données, 1.938 patients ayant subi une prostatectomie mini-invasive et 6.899 ayant subi la procédure classique.
La chirurgie mini-invasive a bien été associée à une réduction de la durée de séjour, qui est toutefois modeste, deux jours au lieu de trois, puisque même avec la chirurgie par voie rétropubienne, la durée de séjour est modeste. Il y avait aussi des réductions des transfusions, des complications respiratoires après l'intervention et de certaines complications postopératoires.
En revanche, il y avait un doublement des complications postopératoires génito-urinaires (4,7% comparé à 2,1%).
A long terme, les patients opérés de façon mini-invasive ont eu un risque plus élevé d'incontinence (15,9 cas pour 100 personnes-années contre 12,2/100 personnes-années) et de dysfonctionnement érectile (26,8/100 personnes-années contre 19,2/100 personnes-années).
Le bénéfice de la chirurgie mini-invasive de la prostate s'avère donc "mitigé", selon les auteurs. Ils expliquent cela par le fait que, comparativement à d'autres types de chirurgies, la prostatectomie se fait déjà par une incision de taille limitée.
Concernant l'incontinence et le dysfonctionnement érectile, les auteurs soulignent une limite de leur étude: ils ont étudié une base de données avec des codes de diagnostic.
Cela ne permet pas de savoir le niveau de risque de chaque patient pour ces complications et il est possible que les patients à plus haut risque aient plus souvent opté pour la voie mini-invasive en espérant que leur risque diminuerait, commentent-ils.
Journal of the American Medical Association
|
|
|
|
|
|
|
|
Aucun Commentaire n'a été publié.
|
|
|
Connectez-vous pour publier un Commentaire.
|
|
|
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.
Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.
Aucune évaluation publiée.
|
|
|
| |