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- mercredi 28. octobre 2015
Fibrillation auriculaire
- samedi 19. septembre 2015
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Antibiothérapie versus Appendicectomie en traitement d\'une appendicite aigüe non compliquée: l\'essai clinique randomisé APPAC
- mardi 9. juin 2015
Qualité de l\'air intérieur, ventilation et santé respiratoire chez les résidents âgés vivant en maison médicalisée en Europe.
- jeudi 23. avril 2015
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Longévité et déterminants de l\'immunité humorale protectrice après infection grippale pandémique.
- dimanche 15. février 2015
Prévalence de la bronchoconstriction induite par l’exercice (BIE) et de l’obstruction laryngée induite par l’exercice (OLIE) dans une population générale d’adolescents.
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200.000 livres dans la poche |
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Plus de deux cent mille titres sont disponibles, pour une lecture aisée qui ne fatigue pas l'oeil. La connexion, via la téléphonie mobile, est gratuite ; et régler l'achat en dollars est avantageux. Le Kindle est un objet élégant ! Offre et interface imposent l'anglais. Et l'offre francophone est trop maigre en tout point. y name is Kindle, do you speak American English ? » L'objet à peine déballé, le message est clair. Le Kindle parle américain, voyage léger et en terrain conquis. Commercialisée dans une version internationale depuis la semaine dernière, la liseuse numérique d'Amazon est livrée dans une centaine de pays avec une prise électrique au format étasunien. Passé cette mauvaise surprise, l'appareil se charge sans problème via le câble USB branché à un ordinateur.
En main, le Kindle ne ressemble effectivement à aucun autre gadget mobile. Fin, presque élégant dans sa livrée blanche sur l'avant et un dos en aluminium brossé : la bête se veut l'iPod des livres et ne cache pas l'origine de son inspiration. Avec, déjà, une entorse à la règle du dépouillement zen des produits Apple : le Kindle multiplie les boutons. Des deux côtés pour tourner les pages et revenir au menu principal, plus deux autres accompagnés d'un joystick. Sans compter le clavier complet, en QWERTY of course. Après les premières hésitations face à des menus peu clairs, la mise en route est plutôt rapide. La procédure passe par la création d'un compte sur le site d'Amazon et l'enregistrement d'une carte de crédit, sur laquelle les achats seront réglés en dollars. Au vu des taux de change, c'est là que les utilisateurs européens prendront leur revanche.
Le Kindle se connecte au magasin en ligne d'Amazon via les réseaux de téléphonie mobile, et ce gratuitement dans les 100 pays où l'appareil est distribué. Plus de 200.000 titres y sont disponibles, exclusivement en anglais pour l'instant. Amazon a promis d'étendre son catalogue à d'autres langues, sans donner de délai. Outre un choix par catégories, un moteur de recherche permet de naviguer dans l'offre de livres, généralement facturés une dizaine de dollars pièce. Fait appréciable : une soixantaine de pages sont téléchargeables gratuitement. Il est également possible de transférer soi-même des livres numériques libres de droit (au format Mobipocket) sur le Kindle depuis un ordinateur.
De la taille d'un livre de poche, l'écran surprend d'emblée, et en bien. Les caractères sont nets et bien dessinés, dans une taille réglable. Le contraste du texte sur le fond gris clair est agréable. A l'usage, l'appareil sait effectivement se faire oublier au fil des pages. A l'inverse des écrans d'ordinateurs, la lecture ne fatigue pas les yeux, même après plusieurs heures.
Si les journaux du monde entier ont porté une telle attention à la sortie du Kindle, c'est aussi parce que le concept de tablette numérique les concerne de près. Ces appareils leur offriront-ils une planche de salut face à la gratuité de l'information sur le web et à la baisse de leur diffusion imprimée ? Kindle montre que l'équation ne sera pas si facile à résoudre. L'offre de quotidiens et de magazines déçoit. D'abord par les prix : à 28 dollars par mois, les quotidiens sont facturés peu ou prou au même prix que l'édition papier. Sur 55 titres, seuls Le Monde et Les Echos sont disponibles pour l'instant parmi les journaux francophones.
Si l'interface du Kindle est adaptée aux livres, elle apparaît austère et mal conçue pour la presse : une quarantaine de clics pour parcourir la totalité des articles de la douzaine de rubrique du Monde… Les magazines, bien que plus abordables, ne font guère mieux. La consultation article par article est fastidieuse.
Si le Kindle déçoit côté magazines et quotidiens, c'est une vraie réussite pour ce qui est des livres. Malgré son catalogue exclusivement anglophone, il permet d'emporter avec soi un nombre presque illimité de livres. Sans compter la possibilité de se connecter librement au magasin en ligne depuis 100 pays dans le monde.
Première tentative commerciale de grande ampleur dans son domaine, le Kindle aura sa place dans l'histoire des médias imprimés. Reste à savoir si ce sera en une ligne ou en un chapitre. Les mauvaises langues diront que l'empressement d'Amazon à distribuer son produit en dehors des Etats-Unis – quitte à oublier d'adapter ses prises électriques – serait dû à une rumeur concernant Apple. Le mentor qui a si largement inspiré le modèle d'affaire d'Amazon pourrait sortir sa propre tablette avant les fêtes de Noël. Et allez savoir ce dont est capable Steve Jobs. C'est lui, déjà, qui avait forcé la main des éditeurs de musique pour les obliger à vendre des morceaux à un prix raisonnable en ligne, révolutionnant le marché. Ce qu'Amazon n'est, semble-t-il, pas parvenu à faire avec les éditeurs de journaux.
lesoir.be
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