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Les enfants dont les amis et la famille sont obèses sont plus susceptibles d’avoir une fausse perception de leur poids |
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| Montréal, le 17 septembre 2008 – Les enfants et les adolescents dont l'entourage et les parents ont une surcharge pondérale sont moins souvent conscients de leur propre excès de poids que les enfants dont les proches sont minces, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs des universités de Montréal, McGill et Concordia et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine.
« L'entourage et les parents ont une très grande influence sur la perception que les enfants ont de leur poids. Il est important que les enfants adoptent un mode de vie sain tôt dans leur développement, alors qu'ils sont plus malléables et qu'ils intègrent des habitudes », affirme l'auteure principale, Katerina Maximova, étudiante au doctorat au département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l'Université McGill.
« Lorsque les parents et les camarades de classe d'un enfant ont une surcharge pondérale ou qu'ils sont obèses, il arrive que ce dernier considère son propre excès de poids comme étant normal. Plus l'indice de masse corporelle (IMC) de ses amis et des membres de sa famille est élevé, plus l'enfant est susceptible de sous-estimer son propre poids, une tendance similaire chez les personnes des deux sexes et indépendante du niveau socioéconomique de leur école ou de leur famille. »
L'étude initiale, publiée dans le International Journal of Obesity, faisait partie de l'Enquête sociale et de santé du Québec et regroupait des enfants de trois groupes d'âge différents (neuf, treize et seize ans) et de 178 écoles du Québec. Les chercheurs ont analysé l'IMC de 3665 enfants et adolescents en utilisant les renseignements relatifs à la taille et au poids fournis par les parents.
Les scientifiques ont découvert qu'environ 14 % des élèves avaient une surcharge pondérale (IMC de 25 et plus), que 9% étaient obèses (IMC de 30 et plus) et que seulement 1,6 % d'entre eux se percevaient comme ayant un excès de poids.
Afin d'analyser les perceptions relatives au poids, les chercheurs ont utilisé la Stunkard Figure Rating Scale, une échelle reproduisant sept silhouettes différentes selon le sexe, qui vont de l'insuffisance pondérale à l'obésité. Les participants choisissaient les silhouettes qu'ils considéraient correspondre à leur apparence. Malgré la préoccupation généralisée des médias pour la minceur et les régimes, les plus jeunes participants étaient plus sujets à sous-évaluer leur poids.
« Si vous êtes entouré de personnes qui ont une surcharge pondérale, vous risquez davantage d'avoir une fausse perception de votre propre poids », dit Tracie Barnett, du département de médecine sociale et préventive de l'Université de Montréal et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine.
« Je crois qu'il s'agit là d'un fait qui démontre l'importance des habitudes quotidiennes des enfants à l'école, à la maison ou dans le quartier, et l'importance de ces environnements sur notre santé. Les taux d'obésité ont presque triplé au Canada au cours des 20 dernières années; aider les enfants à maintenir ou à atteindre un poids santé demeure un défi important. Les programmes qui font la promotion du poids santé devraient prendre en considération le fait que les enfants sont influencés par ce qui les entoure. »
Comparativement aux jeunes qui ont un IMC sain, les enfants obèses ou aux prises avec une surcharge pondérale avaient plus tendance à sous-estimer de façon considérable leur poids, une réalité qui se trouve au cœur du problème de la santé publique. « Avoir une perception juste de sa surcharge pondérale ou de son obésité est déjà un premier pas vers l'action », dit Jennifer McGrath, professeure de psychologie et directrice du Pediatric Public Health Psychology Lab de l'Université Concordia.
« Voilà pourquoi il faudrait créer des programmes de prévention de l'obésité qui aident les jeunes à corriger les fausses perceptions qu'ils ont de leur poids. Si les jeunes se perçoivent comme obèses ou comme ayant une surcharge pondérale, ils risquent davantage d'adopter des modes de vie plus sains ».
Source: University of Montreal
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